Mauricie Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Mauricie Le parc national de la Mauricie. | © Michel Julien Située à mi-chemin entre Québec et Montréal, la ville de Trois-Rivières joue le rôle de pivot urbain de la région de la Mauricie, sur la rive nord du fleuve. Seconde ville à avoir été fondée en Nouvelle-France (1634), Trois-Rivières fut d’abord un poste de traite des fourrures avant de devenir, avec l’inauguration en 1730 des Forges du Saint-Maurice, une ville à vocation industrielle. Mais la région de la Mauricie ne se résume pas à la ville de Trois-Rivières. Plus au nord se trouve la ville de Shawinigan, dotée de centrales hydroélectriques et d’usines de transformation le long de la splendide vallée de la rivière Saint-Maurice, qui s’ouvre sur une vaste région sauvage de lacs, de rivières et de forêts, royaume de la chasse et de la pêche. Tout près s’étend le magnifique parc national de la Mauricie, qui offre de nombreuses activités de plein air, comme le canot-camping. Trois-Rivières L’incendie qui a détruit en bonne partie la ville de Trois-Rivières en juin 1908 a considérablement modifié son apparence, qui faisait autrefois penser au Vieux-Québec, mais qui s’apparente maintenant davantage aux agglomérations du Midwest américain. Cette ville dégage un certain charme avec une âme européenne grâce à ses multiples cafés, restaurants et bars de la rue des Forges, ainsi qu’à sa terrasse dominant le fleuve Saint-Laurent. Implantée au confluent du fleuve et de la rivière Saint-Maurice, qui se divise en trois embranchements à son embouchure (d’où le nom donné à la ville), Trois-Rivières fut fondée par le sieur de Laviolette en 1634. Dès ses débuts, elle était entourée d’une palissade de pieux correspondant à l’arrondissement historique actuel. Sainte-Anne-de-la-Pérade En hiver, ce joli village agricole se double d’un second village planté au milieu de la rivière Sainte-Anne qui le traverse. Des centaines de cabanes, chauffées et éclairées à l’électricité, abritent alors des familles venues pêcher le « poulamon », communément appelé « petit poisson des chenaux », sur la glace de la rivière. Cette pêche est devenue au fil des ans, à l’instar des parties de sucre et des épluchettes de blé d’Inde, l’une des principales activités du folklore vivant du Québec. La saison de la pêche blanche commence à mi-janvier et se termine vers la mi-février. L’Association des pourvoyeurs de pêche aux petits poissons des chenaux a recréé l’ambiance de cette activité de façon ludique et colorée dans son Centre thématique sur le poulamon (https://lespetitspoissons.ca), que l’on peut visiter toute l’année. On y apprend notamment comment se pêche le petit poisson des chenaux, depuis les débuts de cette pêche familiale en 1938 jusqu’à nos jours. Shawinigan Première ville du Québec dotée d’un plan d’aménagement urbain dès sa fondation en 1901, Shawinigan est une création de la puissante compagnie d’électricité Shawinigan Water and Power Company, qui fournissait en énergie électrique l’ensemble de la ville de Montréal. À cette époque aussi, des usines de pâtes et papiers transforment le bois acheminé par flottage ou drave – une dénomination populaire provenant de l’anglais drive – depuis les camps forestiers de la Haute-Mauricie. La Route des rivière et La Tuque La vallée du Haut-Saint-Maurice s’explore en suivant la belle Route des rivières, une route panoramique qui longe entre autres la rivière Saint-Maurice et rejoint La Tuque. Lieu de naissance de Félix Leclerc, l’ancien poste de traite des fourrures qu’est La Tuque doit son existence, comme Shawinigan et Grand-Mère, à sa chute d’eau et à ses grands territoires boisés qui accueillirent une centrale hydroélectrique et une usine de pâtes et papiers. Une colline en forme de bonnet est à l’origine du nom de la ville. Le Parc des chutes de la Petite rivière Bostonnais, situé à l’entrée de la ville, comprend une tour d’observation et des sentiers de randonnée offrant entre autres un point de vue magnifique sur une chute de 35 m. Le site bénéficie également d’aires de pique-nique. En été, le parc propose aussi la visite de plusieurs petits centres d’interprétation, dont le Centre d’interprétation de la nature, qui expose des animaux du Haut-Saint-Maurice naturalisés, le Centre d’interprétation de la traite des fourrures, le Centre d’interprétation de la rivière Saint-Maurice, qui retrace l’histoire des draveurs, et le Centre Félix-Leclerc, qui offre un survol de la vie du chansonnier, poète et écrivain à l’époque où il vécut à La Tuque, son lieu de naissance. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : MONTÉRÉGIE PARCS NATIONAUX DU QUÉBEC : POUR DES VACANCES RÉUSSIES! NORD DU QUÉBEC : BAIE-JAMES EEYOU ISTCHEE NUNAVIK