Nord du Québec : Baie-James Eeyou Istchee Nunavik Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Nord du Québec : Baie-James Eeyou Istchee Nunavik Inukshuk au crépuscule, Nunavik | © StphaneLemire Gigantesque territoire septentrional s’étendant depuis le 49e parallèle jusqu’au nord du 62e parallèle, le Nord-du-Québec constitue 51% du territoire du Québec et ne compte qu’environ 40 000 habitants (Inuits, Cris et autres Jamésiens). Cet ensemble géographique comprend les régions touristiques de la Baie-James et Eeyou Istchee et du Nunavik.La singulière beauté de ses paysages dénudés, la rudesse de son climat hivernal ainsi que sa végétation, où la toundra succède à la taïga et à la forêt boréale, en font une région résolument différente du reste du Québec. Elle peut paraître plus difficile d’accès que d’autres régions du Québec, mais ce vaste territoire, royaume des peuples autochtones du Nord, mérite le détour.Les 14 localités qui ponctuent les rivages de la baie d’Hudson, du détroit d’Hudson et de la baie d’Ungava regroupent quelque 11 000 habitants, dont 90% sont des Inuits. En inuktitut, la langue des Inuits, ce territoire a pour nom le Nunavik. Il est géré en grande partie par les Inuits eux-mêmes. Quant aux Cris, ils sont environ 13 000 à vivre dans neuf villages de la taïga, dont cinq aux abords immédiats de la baie James. Leurs communautés ont par ailleurs formé leur propre association touristique régionale, Tourisme Eeyou Istchee. Dans cette vaste région, Français et Anglais rivalisèrent pour le contrôle de la traite des fourrures dès les premières années de la colonisation de l’Amérique du Nord. Mais, depuis maintenant une quarantaine d’années, c’est le gouvernement du Québec qui s’intéresse au Nord, notamment à la puissance de certaines de ses rivières.Grâce à de spectaculaires exploits technologiques, on érigea, dans la région de la Baie-James, de formidables barrages hydroélectriques dont les centrales atteignent aujourd’hui une puissance installée de 17 506 mégawatts (MW).Le Plan Nord, un récent projet du gouvernement québécois, vise le développement et l’exploitation des ressources naturelles au nord du 52e parallèle. Encore embryonnaire, il pourrait mener à la construction de nouvelles routes et autres infrastructures dans la région de la Baie-James et Eeyou Istchee et au Nunavik. De plus en plus, le Nord-du-Québec attire les visiteurs des quatre coins du monde, ses vastes régions sauvages et sa faune unique agissant comme des aimants sur les amateurs de grands espaces et de nature vierge.Parallèlement, les citadins des régions plus méridionales qui souhaitent faire l’expérience d’un mode de vie tenu pour plus près de la nature se laissent volontiers fasciner par la culture des peuples cri et inuit du Nord québécois, lesquels leur proposent d’ailleurs des façons créatives et passionnantes pour assouvir leur curiosité, qu’il s’agisse d’une expédition en traîneau à chiens à travers la toundra du Nunavik ou d’une nuitée sous un tipi dans la région de la Baie-James et Eeyou Istchee.Si l’infrastructure touristique du Nord-du-Québec se développe de plus en plus, il demeure difficile d’y partir à l’improviste. Il est recommandé de réserver à l’avance les hôtels ainsi que toutes les visites envisagées. D’ailleurs, pour découvrir ces terres lointaines de même que pour aller à la chasse ou à la pêche, il est fortement recommandé de s’offrir les services d’un pourvoyeur.Sachez aussi que les prix des biens et services sont plus élevés dans le Nord-du-Québec que dans les régions au sud, et encore davantage dans la région du Nunavik. La grande majorité des biens de consommation doivent en effet y être acheminés par la voie des airs, et le coût de la vie y est relativement cher, d’où une différence marquée dans les prix courants. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : MAURICIE MONTÉRÉGIE PARCS NATIONAUX DU QUÉBEC : POUR DES VACANCES RÉUSSIES!