Les attraits de la ville de Québec et ses environs Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Les attraits de la ville de Québec et ses environs La terrasse Dufferin ©iStockphoto.com/aprott La ville de Québec et ses environs La ville de Québec est exceptionnelle tant par l'éblouissante richesse de son patrimoine architectural que par la beauté de son site. Sa Haute-Ville occupe un promontoire de plus de 98 m, le cap Diamant, et surplombe le fleuve Saint-Laurent, qui, à cet endroit, ne fait qu'un kilomètre de large. Cet étranglement du fleuve est d'ailleurs à l'origine du nom de la ville, puisque kebec signifie en langue algonquienne «là où la rivière se rétrécit». La ville, qui fut le berceau de la Nouvelle-France, évoque davantage l'Europe que l'Amérique par son atmosphère et son architecture. Sa richesse patrimoniale et architecturale fut d'ailleurs reconnue en 1985 par l'Unesco, lorsque son arrondissement historique fut classé «Joyau du patrimoine mondial», une première en Amérique du Nord. Haute-Ville Cité administrative et institutionnelle, la Haute-Ville se pare de couvents, de chapelles et de bâtiments publics dont la construction remonte parfois au XVIIe siècle. Elle est enserrée dans ses murailles, dominées par la Citadelle, qui lui confèrent le statut de place forte et qui, pendant longtemps, ont préservé son développement, favorisant une densité élevée de l'habitat bourgeois et aristocratique. La Citadelle (à l'extrémité de la côte de la Citadelle), toujours en pleine activité, représente trois siècles d'histoire militaire en Amérique du Nord, débutant en 1693. On y trouve quelques bâtiments distribués sur le pourtour de l'enceinte. Surnommé «le Gibraltar de l'Amérique», l'ouvrage n'a jamais eu à essuyer le tir d'un seul canon, mais fut pendant longtemps un élément dissuasif important. La terrasse Dufferin fut créée en 1879 à l'instigation du gouverneur général du Canada, Lord Dufferin. Offrant un panorama superbe du fleuve, elle est une des principales attractions touristiques de la ville. Le Château Frontenac (1 rue des Carrières), magnifique hôtel, est devenu le modèle du style «national» du Canada, baptisé style Château. Pour mieux apprécier le Château, il faut y pénétrer et parcourir l'allée centrale jusqu'au 1608 bar, situé dans la grosse tour ronde qui donne sur le fleuve. Basse-Ville La Basse-Ville commerciale et portuaire du Vieux-Québec est une étroite bande de terre en forme de U, coincée entre les eaux du fleuve Saint-Laurent et l'escarpement du cap Diamant. Elle constitue le berceau de la Nouvelle-France, puisque c'est sur le site de la place Royale que Samuel de Champlain (1567-1635) choisit en 1608 d'ériger son «Abitation», à l'origine de la ville de Québec. Le secteur de Place-Royale, le plus européen de tous les quartiers d'Amérique du Nord, rappelle un village du nord-ouest de la France. Le lieu est lourd de symboles, puisque c'est sur cet emplacement même que Québec a été fondée en 1608. Sous le Régime français, Place-Royale représentait le seul secteur densément peuplé d'une colonie vaste et sauvage, et c'est aujourd'hui la plus importante concentration de bâtiments des XVIIe et XVIIIe siècles en Amérique au nord du Mexique. L'église Notre-Dame-des-Victoires (Place-Royale), petite église sans prétention, est la plus ancienne qui subsiste au Canada. Sa construction a été entreprise en 1688. Le Musée de la civilisation (85 rue Dalhousie, 418-643-2158) présente entre autres des collections d'objets reliés à la culture et à la vie quotidienne dans le Québec d'autrefois comme dans celui d'aujourd'hui. Les expositions temporaires, souvent audacieuses et interactives, méritent le détour. Le parc des Champs-de-Bataille Le 13 septembre 1759, à la faveur de la nuit, les troupes britanniques gravissent le cap Diamant à l'ouest de l'enceinte fortifiée. Au matin, elles occupent les anciennes terres d'Abraham Martin, d'où le nom de «plaines d'Abraham». La surprise est grande en ville, où l'on attendait plutôt une attaque directe sur la Citadelle. Les troupes françaises, aidées de quelques centaines d'Autochtones, se précipitent sur l'envahisseur. Les généraux français et britannique sont tués. La bataille se termine dans le chaos et dans le sang. La Nouvelle-France est perdue! Le parc des Champs-de-Bataille, créé en 1908, commémore cet événement. La Grande Allée D'abord route de campagne reliant Québec au chemin du Roy, qui file vers Montréal, la Grande Allée était à l'origine bordée de grandes propriétés agricoles. À la suite de la Conquête (1759), de nombreux terrains sont aménagés en domaines champêtres, au milieu desquels sont érigées des villas pour les marchands anglophones. Puis, la ville néoclassique s'approprie le territoire, avant que la ville victorienne lui donne son cachet particulier. L' Hôtel du Parlement (à l'angle de l'avenue Honoré-Mercier et de la Grande Allée) est mieux connu des habitants de Québec sous le nom d'Assemblée nationale; ce vaste édifice construit entre 1877 et 1886 est en effet le siège du Gouvernement. Il arbore un fastueux décor néo-Renaissance française, reflet de la particularité ethnique du Québec dans le contexte nord-américain. Le Musée national des beaux-arts du Québec (179 Grande Allée Ouest, 418-643-2150). La visite de cet important musée permet de se familiariser avec la peinture, la sculpture et l'orfèvrerie québécoise, depuis l'époque de la Nouvelle-France jusqu'à aujourd'hui. Les environs de la ville Le parc de la Chute-Montmorency. La rivière Montmorency, qui prend sa source dans les Laurentides, coule paisiblement en direction du fleuve, jusqu'à ce qu'elle atteigne une dénivellation soudaine de 83 m qui la projette dans le vide, donnant lieu à l'un des phénomènes naturels les plus impressionnants du Québec. Une fois et demie plus élevée que celle du Niagara, la chute Montmorency a un débit qui atteint les 125 000 litres d'eau par seconde lors des crues printanières. Afin de permettre l'observation de ce spectacle grandiose, un parc a été aménagé. L'île d'Orléans, cette île de 32 km sur 5 km située au milieu du fleuve Saint-Laurent et en aval de Québec, est synonyme de vieilles pierres. C'est en effet, de toutes les régions du Québec, l'endroit le plus évocateur de la vie rurale en Nouvelle-France. Lorsque Jacques Cartier l'aborde en 1535, elle est couverte de vignes sauvages, d'où son premier nom d'«île de Bacchus». Elle sera toutefois rebaptisée en hommage au duc d'Orléans quelque temps après. À l'exception de Sainte-Pétronille, les paroisses de l'île voient le jour au XVIIe siècle, ce qui entraîne une colonisation rapide de l'ensemble du territoire. La station touristique Mont-Sainte-Anne (2000 bd du Beau-Pré, Beaupré, 418-827-4561) englobe un vaste territoire et un mont d'une hauteur de 800 m qui compte parmi les plus beaux sites de ski alpin du Québec. On n'y dénombre pas moins de 71 pistes pouvant atteindre une dénivellation de 625 m. La réserve nationale de faune du Cap-Tourmente (Saint-Joachim) est un lieu pastoral et fertile dont les battures sont fréquentées chaque année, au printemps et en automne, par des nuées d'oies blanches. Le site dispose d'installations permettant l'observation de ces oiseaux ainsi que de plusieurs sentiers de randonnée pédestre. La vallée de la rivière Jacques-Cartier et la réserve faunique des Laurentides illustrent à quel point la forêt vierge est proche de la grande ville. La réserve faunique des Laurentides (route 175 Nord, accueil Mercier) couvre un territoire de près de 8 000 km² qui abrite une faune diversifiée. Dans la réserve, à 40 km de Québec, se trouve le parc national de la Jacques-Cartier. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LE QUÉBEC EN 10 LIEUX MYSTÉRIEUX LE QUÉBEC LES CANTONS-DE-L'EST LE QUÉBEC EN UN CLIN D’ŒIL… GÉOLOGIQUE!