Carlos Manuel de Céspedes (1819-1874) Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Antilles / Fabuleuse Cuba / Carlos Manuel de Céspedes (1819-1874) Extrait du guide : Fabuleuse Cuba Papier (livre entier) 29,95 $ Fabuleuse Cuba propose une véritable odyssée visuelle à travers les diverses régions de cette splendide île des Caraïbes. Voir la suite Carlos Manuel de Céspedes (1819-1874)Surnommé le père de la Patrie, Carlos Manuel de Céspedes est né à Bayamo le 18 avril 1819. Fils d’un riche planteur de l’Oriente, il commença son éducation à La Havane avant de compléter ses études de droit en Espagne, en 1840. Les troubles qui secouaient alors la métropole donnèrent au jeune Céspedes un avant-goût de ce qu’allait être son destin. Il se mêla d’emblée à la guerre civile qui secouait la péninsule Ibérique, ce qui lui valut de devoir quitter précipitamment le pays en 1843 et de voyager à travers l’Europe. De retour à Cuba en 1844, il s’intéressa rapidement à la politique et se joignit à la franc-maçonnerie, instrument de diffusion important des idées libérales à Cuba. L’un des principaux instigateurs de la révolte contre le pouvoir espagnol sur l’île, Céspedes lança le bal au mois d’octobre 1868 en libérant les esclaves de son domaine de La Demajugua, à quelques kilomètres au sud de Manzanillo, puis, après avoir lancé son fameux Grito de Yara, appel à l’indépendance cubaine, en s’attaquant à la petite garnison de la tranquille ville de Yara. Devenu de facto commandant des armées rebelles et chef du gouvernement provisoire, Céspedes révéla son caractère impérieux qui lui valut pourtant beaucoup d’inimitié. Afin de maintenir l’unité du mouvement indépendantiste, il convoque une assemblée constituante et cède quelques-uns de ses pouvoirs en 1869. Ces concessions n’empêcheront pas sa destitution quatre ans plus tard, par la Chambre des représentants de la République cubaine en armes. En fuite, cherchant à quitter l’île, il sera abattu par un contingent espagnol au début de 1874.Homme hautement cultivé, Céspedes était résolu à donner, coûte que coûte, un statut indépendant à Cuba. Pour ce faire, il ne tolérait aucune dissension. Sa détermination lui a valu d’être révéré comme le symbole même de la volonté d’indépendance de la nation cubaine. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : À SANTIAGO DE CUBA,LES CENDRES DE LA RÉVOLUTION ALEXANDER VONHUMBOLDT ET LA HAVANE BARTOLOMÉ DE LASCASAS, PROTECTEUR DES INDIGÈNES CALIXTO GARCÍA(1839-1898)