L’art autochtone au Québec Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Fabuleux Québec / L’art autochtone au Québec Extrait du guide : Fabuleux Québec Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleux Québec, un guide fabuleux sur le Québec, offre une véritable odyssée visuelle à travers cette province canadienne qu’est le Québec. Voir la suite L’art autochtone au Québec Les œuvres autochtones furent longtemps considérées comme des spécimens anthropologiques et collectionnées presque exclusivement par les musées d’ethnographie. Ce n’est que graduellement au cours du XXe siècle qu’on leur a conféré le statut « d’œuvres d’art ». Comme les Premières Nations, traditionnellement, ne dissociaient pas l’art des objets de la vie quotidienne, leurs œuvres ne correspondaient pas aux canons de la tradition artistique européenne. C’est à force de luttes de toutes sortes que leurs œuvres ont été intégrées aux collections des musées d’art. Aujourd’hui, plus d’une centaine de musées canadiens possèdent des collections d’art autochtone. Les pratiques artistiques varient énormément selon les régions du pays. L’art amérindien et l’art inuit, surtout, diffèrent de plusieurs façons. Les Inuits définissent l’art par le mot sananquaq, nom inuktituk qui signifie « petite représentation de la réalité ». Pour les artistes, qui sont souvent aussi des chasseurs et des pêcheurs, les meilleures œuvres sont celles qui reproduisent fidèlement les formes et les mouvements des animaux et des humains. Les sculptures comme les gravures sont animées par des histoires tirées des grands thèmes de la tradition orale de ces peuples : les mythes et légendes, les rêves, les forces de la nature, les relations qu’entretiennent les êtres humains et les animaux, les travaux de la vie quotidienne. Au Québec, les Amérindiens pratiquent moins la sculpture que leurs voisins du nord. De façon générale, les œuvres d’art amérindiennes sont réalisées avec des matériaux comme le bois, le cuir ou la toile. Les artistes amérindiens font beaucoup de travail tridimensionnel (masques, « capteurs de rêves », objets décorés), de sérigraphie et d’œuvres sur papier. Capteurs de rêves. © iStockphoto.com/Syldavia D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LA POUTINE, UN METSQUÉBÉCOISÀ LA CONQUÊTE DU MONDE L’HISTOIRE DE L’ÎLED’ANTICOSTI INNUS ET ILNUS CÔTE-NORD