Côte-Nord Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Côte-Nord Les monolithes de la réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan ©iStockphoto.com/gqxue À l’embouchure de la rivière Saguenay, l’immense territoire de la Côte-Nord borde le fleuve jusqu’à Terre-Neuve-et-Labrador et s’enfonce dans le plateau laurentien jusqu’au nord des monts Groulx et du réservoir Manicouagan. Près du littoral qui s’allonge sur 1 300 km, des baleines de différentes espèces viennent se nourrir tout au long de l’été et offrent un spectacle saisissant. Taillée sur mesure pour les amateurs de grands espaces, d’archéologie et de paysages rudes et émouvants, la Côte-Nord couvre le territoire ancestral des Innus, le Nitassinan. De l’île d’Anticosti à l’archipel de Mingan, les lieux mythiques de la Côte-Nord invitent à l’aventure. Point de convergence des Inuits et des nations autochtones depuis des temps immémoriaux, grâce notamment à son réseau hydrographique tentaculaire et à ses importants territoires de chasse aux mammifères marins, la Côte-Nord était également connue des Européens avant même la découverte du Canada par Jacques Cartier en 1534. Dès le début du XVIe s., elle était fréquentée par les pêcheurs basques et bretons qui faisaient eux aussi la chasse aux cétacés: la précieuse graisse de baleine, fondue sur place dans de grands fours, servait entre autres à la fabrication de chandelles et de pommades. La présence humaine, bien que très ancienne, n’a cependant laissé que peu de traces sur la Côte-Nord avant le XXe s. De nos jours, les petits ports de pêche alternent avec les villes papetières et minières. Le tourisme, lié à l’observation des baleines, occupe une place de plus en plus grande dans l’économie de la région depuis que ces espèces sont protégées. Tadoussac et la Haute-Côte-Nord Destination d’une richesse étonnante, la Haute-Côte-Nord (Tadoussac à Colombier) dévoile des sites pittoresques empreints d’histoire, tels que la ville de Tadoussac, le Centre d'interprétation Archéo Topo, qui expose des trésors archéologiques, la dynamique communauté d'Essipit, sans compter une proximité inégalée avec le fleuve et ses baleines. Arpentez les affleurements rocheux, au Centre d’interprétation et d’observation de Cap-de-Bon-Désir et au Centre de découverte du milieu marin, où vous pourrez les observer et participez à de passionnantes activités d’interprétation. L’une des principales attractions de la Haute-Côte-Nord demeure incontestablement le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, dont le territoire couvre la section du fleuve Saint-Laurent comprise entre Port-au-Saumon et Les Escoumins ainsi que la rivière Saguenay, depuis l’estuaire jusqu’à Sainte-Rose-du-Nord. La mission du parc consiste à protéger les écosystèmes et la vie marine de cette région, notamment certaines espèces en péril comme le béluga et le rorqual bleu. Le magnifique parc national du Fjord-du-Saguenay s’étend pour sa part sur les deux rives de la rivière Saguenay depuis l’estuaire du Saint-Laurent jusqu’aux environs de Saint-Rose-du-Nord, dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Manicouagan, de la côte à l’arrière-pays Désignée Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka par l’UNESCO en 2007, la région de Manicouagan borde le fleuve sur 300 km (de Pessamit à Pointe-des-Monts) et s’enfonce dans le plateau laurentien jusqu’au nord des monts Groulx et du réservoir Manicouagan. Couverte d’une riche forêt boréale, la Côte-Nord est aussi dotée d’un fabuleux réseau hydrographique qui a permis la construction d’immenses installations hydroélectriques. Trois d’entre elles sont ouvertes aux visiteurs: la centrale Jean-Lesage (Manic-2), le barrage Daniel-Johnson (avec la centrale Manic‑5) et la centrale de la Romaine-1, qui produit de l’électricité depuis 2015. Aujourd’hui, 97% de l’électricité consommée par les Québécois provient de l’hydroélectricité. La Minganie Tout au long de la route 138, et au-delà, jusqu’à l’extrémité est de son vaste territoire, le paysage de la Côte-Nord se transforme : le relief s’adoucit, les affleurements rocheux s’étendent et la forêt boréale, balayée par des vents incessants, se déplace vers l’intérieur des terres. Reconnue pour ses tumultueuses rivières à saumon, la Minganie (de Pointe-aux-Anglais à Natashquan) tire son nom du splendide archipel de Mingan. La chasse à la baleine, à la base du peuplement de la Côte-Nord, a maintenant fait place à l’observation des cétacés, possible depuis le quai de chaque village. L’île d’Anticosti est aussi comprise dans cette région. La Basse-Côte-Nord Accessible par avion, traversier ou motoneige, la région de la Basse-Côte-Nord, comprise entre Kegaska et Blanc-Sablon, emballera les aventuriers qui recherchent le dépaysement. Sa quinzaine de villages et modestes hameaux anglophones, innus et francophones, ponctués de vieux quais et de cabanes de pêcheurs, possèdent un cachet singulier, apaisant et hors du temps. Les vestiges archéologiques qui parsèment ce territoire témoignent du passage des Innus, des Basques et des colons de la Nouvelle-France. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : L’ART AUTOCHTONE AUQUÉBEC LES CARIBOUSDU LABRADOR DÉCOUVRE LESPREMIÈRES NATIONS DU QUÉBEC! DE MONTRÉAL ÀTROIS-RIVIÈRES - SPIRITUALITÉ D’UNE RIVE À L’AUTRE DU SAINT-LAURENT