L’école de Nice et le réalisme

L’école de Nice et le réalisme

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, un courant artistique important a vu le jour à Nice grâce à l’artiste international Yves Klein. Cet artiste a connu la célébrité mondiale en créant une couleur : un bleu profond qu’il a utilisé dans sa peinture et ses sculptures, et qu’il a souvent juxtaposé au doré. C’est lui aussi qui a organisé des art-happenings dans les années 1950, mettant en vedette de jolies jeunes filles nues qui dansaient et glissaient sur des toiles enduites de peinture fraîche. Enfin, Klein s’est associé avec Arman et Raysse, deux artistes très connus aujourd’hui, pour créer le nouveau réalisme.

L’école de Nice a ensuite connu une nouvelle génération d’artistes avec Chubac, Mallaval et Dolla, qui ont bénéficié d’une certaine célébrité.

De nos jours, deux artistes font figure de proue dans le style français du nouveau réalisme : Ben (né en 1935) et César (1921-1998). Amateur lui aussi des art-happenings, Ben est surtout devenu célèbre pour l’exploitation qu’il a fait de « l’art graffiti ». De son côté, César s’est illustré grâce à ses sculptures de bronze et aux sculptures qu’il a conçues avec des objets compressés.

L’école de Nice est fortement représentée au Musée d’Art moderne et d’Art contemporain de Nice. Cela est assez exceptionnel en soi, car il semble que l’art contemporain connaisse plutôt en France une sous-représentation dans les musées, en comparaison surtout des autres pays tels que les États-Unis, l’Allemagne ou l’Italie.