De Jack London à John Steinbeck

De Jack London à John Steinbeck

Jack London, de son vrai nom John Griffith Chaney, naît à San Francisco en 1876. Son enfance est misérable et il travaille très tôt en usine. L’aventure l’appelle rapidement : il devient mousse sur un bateau, puis chasseur de phoques, et participe ensuite à la Ruée vers l’or du Klondike, au Yukon, d’où il revient ruiné et affaibli.

Il connaît le succès à 24 ans, avec son premier livre, Le fils du Loup. On le surnomme le « Kipling du froid ». Il enchaîne ensuite les succès littéraires : L’appel de la forêt, Croc-Blanc… Ses œuvres bouleversantes amènent à réfléchir aux faiblesses et aux forces de l’humanité, à la sagesse animale, à la beauté et la cruauté de la nature.

Il garde toutefois grand espoir en la nature humaine. Dans son œuvre, la nature est magnifiée, puissante, au-dessus de tout. Malgré le sentiment de liberté qu’on ressent en lisant ses livres, Jack London connaît une vie tourmentée par l’endettement et l’alcoolisme; il décède en 1916, à Glen Allen, dans sa Californie natale.

L’écrivain John Steinbeck (1902-1968) s’inscrit dans le courant du réalisme social. Son œuvre est ancrée dans sa région natale (comté de Monterey) et il en dépeint avec une grande justesse la dure réalité à l’époque de la crise économique des années 1930. Parmi ses romans marquants, notons Des souris et des hommes (1937). Il reçoit le prix Pulitzer pour Les Raisins de la colère (1939), un roman qui brosse un portrait du monde des ouvriers agricoles et de leur misère.