La Comarca de San Blas au Panamá et ses 360 îles Accueil / Contenus / Amérique centrale / Panamá / Comarca de San Blas / La Comarca de San Blas au Panamá et ses 360 îles Une hutte guna dans la Comarca de San Blas | ©Dreamstime.com/Rovert Lerich Extrait du guide : Fabuleux Panama Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleux Panamá vous offre une véritable odyssée visuelle dans un pays encore peu touristique, une aubaine pour les voyageurs! Voir la suite Située le long de la côte nord-est du Panamá, dans la mer des Caraïbes, la Comarca de San Blas a la particularité d’être la seule province du pays exclusivement habitée par une population autochtone, les Gunas, qui l’appellent aujourd’hui «Guna Yala», soit la terre des Gunas.Comme les autres territoires indigènes du pays, elle est répertoriée sous l’appellation de comarca, signifiant «territoire», et non sous le vocable de «province». Mais à la différence des autres terres indigènes du pays, elle est la seule à être exclusivement administrée par une population autochtone.Ce statut unique est envié de toutes les communautés autochtones d’Amérique latine, du Mexique à la Terre de Feu, en passant par la cordillère des Andes et la jungle de l’Amazonie.Un cadre naturel paradisiaqueImaginez plus de 360 îles coralliennes serties au milieu d’une mer d’un bleu turquoise intense, dont seule une soixantaine sont habitées au gré des saisons. Prélassez-vous sur une plage au sable fin et doré à souhait sur une île perdue au milieu de nulle part. Bercez-vous dans un hamac entre deux palmiers au son du langoureux grincement de leurs troncs caressés par les vents.Plongez dans des eaux cristallines et pénétrez dans un monde aux couleurs intenses d’une variété infinie. Enfin, au loin, admirez ce magnifique collier d’émeraudes que constitue l’impénétrable jungle de San Blas, une longue bande de terre d’une largeur moyenne d’à peine 10 km bordant la côte jusqu’à la frontière colombienne.Voilà le bref portrait d’une région qui a de quoi satisfaire les rêveurs à la recherche de l’éden perdu. Pourtant, avant de faire des San Blas votre paradis sur terre, gardez en tête que le tourisme amorce son développement ici: les lieux d’hébergement sont très rustiques, les trajets en bateau bien souvent arrosés par les vagues, la propreté des plages pas toujours exemplaire…En réalité, un voyage en terre Guna Yala vous emmène très loin des séjours en hôtels tout compris. C’est surtout l’occasion de faire l’expérience d’un luxe nouveau, celui de l’immersion dans une culture autochtone incroyable.Parmi les activités possibles, vous pourrez vous promener à travers les villages, explorer de beaux îlots aux plages de sable fin, pratiquer la plongée, visiter un cimetière guna ou participer à une excursion dans la jungle. La période de juin à août est à éviter, car ces mois sont pluvieux et le ciel est alors couvert pratiquement toute la journée.Communauté GunaL’attrait principal de la Comarca de San Blas est l’extraordinaire présence de la communauté Guna, qui a su préserver tout au long des siècles une culture unique. Les Gunas, ayant lutté durement pour leurs traditions, en sont très fiers, et il est important de respecter quelques règles afin de ne pas les froisser.Les Gunas forment un peuple très prude et timide, et ne tolèrent pas le nudisme. Nous conseillons donc aux femmes de porter à la plage un maillot une pièce, le bikini étant considéré comme provoquant.Aujourd’hui comme autrefois, la pêche, la récolte de noix de coco et la confection de molas, une partie du costume traditionnel porté par les femmes, sont les principales activités des Gunas. Aussi, pour leurs besoins alimentaires, ils partent régulièrement cultiver de petites parcelles de terres situées sur la côte en face des îles.Le tourisme, en expansion constante dans les îles, ainsi que la vente de molas sont devenues, ces dernières années, une source importante de revenus pour les Autochtones. Contrairement à bien d’autres exemples négatifs à travers le monde, cette «manne touristique» a permis ici la sauvegarde d’une culture et d’une identité propres. Le fait que les chefs de tribu s’opposent à l’installation de grandes chaînes d’hôtels sur leurs îles y contribue certainement.Si vous désirez photographier une femme ou un enfant, il est impératif de leur demander d’abord la permission, et le plus souvent 1$ vous sera demandé. Pour les personnes qui possèdent une caméra vidéo, il leur est indispensable d’obtenir une autorisation du chef local avant de filmer. Dans le cas d’un accord, une contribution volontaire vous sera demandée.Apprenez quelques mots de guna et vous serez le bienvenu partout. Ces suggestions vous ont plu? 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