3 endroits à découvrir dans la magnifique région de Charlevoix Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Charlevoix / 3 endroits à découvrir dans la magnifique région de Charlevoix Charlevoix - ©Mathieu Dupuis Extrait du guide : Le Québec En solde Papier (livre entier) 24,95 $ 34,95 $ Guide du Québec le plus complet, pour les passionnés d’histoire ou de plein air, les amateurs de gastronomie, de culture ou de lèche-vitrine, touristes urbains ou amants de la nature. Voir la suite Dans ce pays que l’on dirait conçu pour les géants, les villages au creux des baies ou au sommet des caps ont l’apparence de jouets oubliés là par un enfant. À flanc de colline, les humbles maisons de fermier se mêlent aux luxueuses résidences secondaires des villégiateurs, parfois transformées en auberges. Même si Charlevoix est l’une des premières régions où s’est développé le tourisme en Amérique du Nord, elle recèle néanmoins dans son arrière-pays des coins sauvages aux profondes vallées escarpées et entrecoupées de lacs. Voici trois endroits à découvrir lors d'une escapade dans la magnifique région de Charlevoix : Saint-Joseph-de-la-Rive Le village de Saint-Joseph-de-la-Rive a longtemps vécu au rythme du fleuve qui le borde. Les goélettes échouées en témoignent avec éloquence. Depuis quelques décennies toutefois, la villégiature et l’artisanat ont remplacé la pêche et la construction navale. À l’est du quai, où s’amarre le traversier menant à l’île aux Coudres, une plage de sable fin invite à la baignade en eau salée et bien froide. La Papeterie Saint-Gilles (https://papeteriesaintgilles.com) est un atelier de fabrication de papier artisanal fondé en 1965 par le prêtre-poète Félix-Antoine Savard (1896-1982), auteur de Menaud maître-draveur. Pendant la visite des lieux, qui se doublent de l’Économusée du papier, on apprend les différentes étapes de la fabrication du papier selon les techniques du XVIIe siècle. Le Musée maritime de Charlevoix (www.museemaritime.com), installé sur le site d’un chantier naval, raconte, à travers plusieurs expositions et des navires à explorer, la grande époque des goélettes. Le musée comprend un arboretum doté d’une piste d’hébertisme et d’un labyrinthe végétal. Il gère également le sentier de la Forêt marine (8 km aller-retour), accessible gratuitement en toutes saisons. Boutique et cantine sur place. Île aux Coudres La vie économique de l’île aux Coudres, ainsi baptisée par Jacques Cartier en 1535, a gravité pendant plusieurs générations autour de la chasse aux cétacés, plus particulièrement la chasse au béluga. D’abord les Innus, puis les pêcheurs basques et enfin les colons français et leurs descendants ont séché la viande et extrait la graisse des baleines pour ensuite la faire fondre afin de produire une huile destinée aux lampes d’éclairage. La construction navale, principalement des goélettes, appelées « voitures d’eau » dans la région de Charlevoix, constituait également une industrie importante. Les Moulins de L’Isle-aux-Coudres (www.lesmoulinsdelisleauxcoudres.com) forment, en fait, un ensemble unique au Canada. Le site réunit un moulin à eau (1825) et un moulin à vent (1836) qui sont toujours en fonction, ainsi que l’Économusée de la meunerie, où les visiteurs assistent à la fabrication de farine, jettent un coup d’oeil aux expositions et se procurent des farines fraîchement moulues sur pierre, de l’artisanat et des souvenirs. Le bâtiment d’accueil présente une exposition sur la vie des insulaires et une autre sur le cinéaste Pierre Perrault (1927-1999), qui a réalisé de très beaux films sur l’île aux Coudres, la chasse aux bélugas et la construction des voitures d’eau. La Malbaie La municipalité de La Malbaie comprend notamment les secteurs de Pointe-au-Pic, du centre-ville, de Sainte-Agnès, de Rivière-Malbaie, de Cap-à-l’Aigle et de Saint-Fidèle. À la suite de la conquête de la Nouvelle-France, la seigneurie de La Malbaie est concédée en 1762 au capitaine John Nairne et à l’officier Malcolm Fraser, qui se partagent le territoire et entreprennent de le coloniser. Les seigneurs Nairne et Fraser inaugurent une tradition d’hospitalité qui ne s’est jamais démentie par la suite, hébergeant dans leur manoir respectif amis ou simples étrangers venus d’Écosse et d’Angleterre. Prenant modèle sur les seigneurs Nairne et Fraser, l’habitant canadien-français se met lui aussi à recevoir chez lui des visiteurs de Montréal ou de Québec pendant l’été. Puis, des auberges de plus en plus vastes sont érigées pour accueillir les citadins qui débarquent, en nombre toujours croissant, des vapeurs venus de la « grande ville » qui s’amarrent au quai de Pointe-au-Pic. Les Observatoires astronomique et de l’Astroblème de Charlevoix (www.astroblemecharlevoix.org) mettent à l’honneur l’astronomie et l’histoire géologique locale, en particulier celle de l’astroblème de Charlevoix. En plus des soirées d’observation du ciel étoilé et de l’excellente visite guidée interactive du musée sur le thème des météorites, de très sympathiques randonnées géologiques le long de l’estran de Cap-à-l’Aigle (3 km) sont organisées. Parcourez le chemin des Falaises d’un bout à l’autre afin d’admirer les villas construites au début du XXe s. pour accueillir les riches estivants américains et canadiens-anglais. Seul parmi les grands hôtels de Charlevoix à avoir survécu, le Manoir Richelieu (www.fairmont.fr/richelieu-charlevoix) a vu le jour en 1899 sur la falaise de Pointe-au-Pic. Ce joyau architectural abrite quelque 400 chambres et suites. Les services et installations comprennent entre autres des piscines intérieures et extérieures, des boutiques, le Casino de Charlevoix, trois restaurants, un terrain de golf de haut calibre (27 trous) et un spa. Les visiteurs peuvent flâner dans ses jardins et son sentier panoramique surplombant le fleuve Saint-Laurent. Château fort de la contrebande d’alcool au temps de la prohibition, la Maison du Bootlegger (www.maisondubootlegger.com), construite en 1860 au bord de la rivière Malbaie, affiche un style traditionnel québécois. Elle recèle un dédale de couloirs et de cachettes qui dissimulaient des bars, un restaurant et une salle de jeux. Visites guidées passionnantes, restaurant et spectacles de musique sur place. D’une grande richesse écologique, le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie (www.sepaq.com/pq/hgo), dévoile des paysages d'une beauté saisissante. Il y a 800 millions d’années, une cassure terrestre forma de magnifiques gorges qui furent, par la suite, modelées par les glaciers. Les types de forêts couvrant la région sont en outre d’une incroyable diversité, allant des érablières à la toundra alpine. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : PSYCHOLOGIE DES QUÉBÉCOIS WEEK-END DANS CHARLEVOIX 10 RANDONNÉES PÉDESTRES DANS 10 RÉGIONS DU QUÉBEC WEEK-END SUR LA ROUTE DES VINS QUÉBÉCOIS DE BROME-MISSISQUOI