Climat de Charlevoix, Saguenay, Lac-St-Jean

Retour à la page Climat de nos destinations

Charlevoix

Les variations climatiques les plus importantes au Québec sont enregistrées dans Charlevoix. Le jeu des saisons, accentué par une topographie tourmentée et la proximité du fleuve Saint-Laurent, modèle un climat très variable, selon qu'on se trouve dans les secteurs élevés ou dans les contrebas. La température de l'eau du fleuve est toujours très froide, ce qui lui fait exercer un rôle climatiseur. Les précipitations sont plus grandes dans les hauteurs.

La localité ayant les températures les plus régulières de Charlevoix est Petite-Rivière-Saint-François (5,05 ºC), et c'est elle aussi qui reçoit le plus de précipitations annuelles (1 302,5 mm).

Les tremblements de terre dans Charlevoix sont peu fréquents. Le plus récent tremblement de terre d'importance à se produire dans Charlevoix est survenu en 1925 et a atteint une amplitude de 7,0 à l'échelle de Richter. Il ne fit aucune victime directe, mais on rapporta de nombreux dégâts matériels. Plusieurs cheminées s'effondrèrent. Le clocher de l'église de Saint-Urbain s'écroula, de même qu'une partie de la Gare du Palais, à Québec. Un autre séisme, encore plus violent, s'était produit en 1663 et nous est rapporté dans des textes historiques. Le 25 novembre 1988, la terre trembla près de Chicoutimi, au Saguenay. Des secousses d'une amplitude de 6,0 à l'épicentre furent, encore une fois, durement ressenties dans Charlevoix.

C'est à La Galette (petit hameau au nord de Saint-Urbain) qu'il fait le plus froid, avec une moyenne de 0,7 ºC. La localité la plus neigeuse est Saint-Hilarion. À La Malbaie, il tombe 30 % moins de neige qu'à Québec.

Saguenay–Lac-Saint-Jean

Au Saguenay, Lac-Saint-Jean, le climat est de toutes les conversations. Fera-t-il beau? Fera-t-il froid? Tout le monde s'en préoccupe. Dans ce pays où l'hiver règne en potentat, on veut profiter de chaque belle journée, et la température a un ascendant incontestable sur l'ensemble des activités humaines. Le Saguenay, Lac-Saint-Jean est l'une des régions urbanisées les plus au nord au Québec. Elle bénéficie d'un climat humide aux étés relativement frais. La température y est influencée par une langue d'air chaud, qui remonte du fleuve Saint-Laurent par la rivière Saguenay, pour entourer le lac Saint-Jean. Les températures annuelles moyennes, de l'ordre de 2 ºC, se rapprochent de celles de la région de Québec. Comparativement, la moyenne des températures est de 7 ºC dans la région de Montréal. Le mercure se permet parfois des poussées, tant dans les hauts que dans les bas, qui atteignent -45 ºC en hiver et 38 ºC en été. Même si Paris se trouve à la même latitude, il n'y a aucune commune mesure entre les deux. Généralement, il pleut moins dans la région du Saguenay, Lac-Saint-Jean qu'à Québec ou Montréal, avec des moyennes annuelles respectives de 80 cm, 90 cm et 92 cm. La région reçoit habituellement de 250 cm à 280 cm de neige, et les moyennes de température les plus basses (-15 ºC à -17 ºC) sont enregistrées en janvier.

Les saisons

Le temps printanier débute normalement en mars ou avril, avec la fonte des neiges. Ce sont les vents du sud-ouest qui amènent l'été et le temps chaud. Le mois de juillet demeure le plus intéressant quant au climat, mais juin, août et septembre peuvent compter de très belles périodes. De toute façon, l'expérience prouve que le temps reste totalement imprévisible. À partir de la mi-septembre et en octobre, les températures chutent, les feuilles des arbres se colorent et tombent, les premières gelées surviennent, mais il n'est pas impossible que l'été des Indiens offre quelques jours exceptionnellement chauds. La neige survient souvent à la mi-novembre, mais c'est à partir de décembre que lacs et rivières gèlent et que la saison froide s'implante véritablement.

Quand le royaume du Saguenay, Lac-Saint-Jean devient hiver, les sommets des monts Valin se couvrent de plusieurs mètres de neige duveteuse. Le grand lac Saint-Jean se fige de part en part, et le vent du nord y balaie sans relâche la poudreuse. C'est toute l'existence qui change. Les enfants s'emmitouflent dans leurs vêtements épais pour se construire un igloo. Et les froids les plus intenses n'arrivent pas à stopper les motoneigistes qui s'élancent au fil des sentiers blancs. Sur les glaces du fjord, de véritables villages apparaissent avec leurs centaines de petites cabanes colorées et fumantes, dans lesquelles on pêche la morue, l'éperlan ou le sébaste. Les skieurs alpins s'approprient les pentes de neige folle, alors que les fondeurs marquent le pas plus avant dans une forêt ouverte et éblouissante. Dans le calme cristallin de l'hiver, l'odeur de la cheminée qui fume se matérialise. On chauffe le poêle de la cabane de bois rond, puis on accompagne le trappeur pour suivre la trace du renard, surprendre la gélinotte, entrevoir le grand duc et entendre au passage les chiens de traîneau qui hurlent au bonheur de jouir si pleinement de cette saison mirifique.