Lanaudière Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Lanaudière Auberge du Lac Taureau. | © Tourisme Lanaudière /M. Julien Région de lacs et de rivières, de terres cultivées, de forêts sauvages et de grands espaces, Lanaudière s'étend de la plaine du Saint-Laurent jusqu'au plateau laurentien, en passant par le piedmont des Laurentides. Une des premières zones de colonisation de la Nouvelle-France, Lanaudière possède un héritage architectural exceptionnel et maintient vivantes plusieurs traditions populaires héritées des temps anciens. TerrebonneTerrebonne, une municipalité de quelque 118 000 habitants située en bordure de la bouillonnante rivière des Mille Îles, tire son nom de la fertilité des terres qui l'entourent. Son quartier ancien, réparti entre haute ville et basse ville, a conservé de beaux bâtiments résidentiels et commerciaux. Terrebonne est certainement l'un des meilleurs endroits au Québec pour comprendre ce qu'était une seigneurie prospère au XIXe siècle. L'Assomption L’agréable petite ville de L’Assomption a grandi de part et d’autre d’un portage établi en 1717 par le sulpicien Pierre Le Sueur dans un méandre de la rivière L’Assomption. Le sentier, parcouru par les voyageurs portant leur embarcation d’une rive à l’autre, permettait d’éviter un détour de 5 km par voie d’eau. D’abord baptisée simplement « Le Portage », l’agglomération constituait un carrefour sur la route du Nord, fréquentée par les trappeurs et les commerçants de fourrures. Elle était alors incluse dans la seigneurie de Saint-Sulpice, concédée aux Messieurs de Saint-Sulpice en 1647. La proximité des moulins à carder de Terrebonne et les fréquentes visites des coureurs des bois amenèrent les femmes de L'Assomption à confectionner une ceinture en laine portée par les Canadiens français pour se distinguer des Écossais, nombreux au sein de la Compagnie du Nord-Ouest. Ainsi serait née la célèbre ceinture fléchée, l'un des symboles du Québec dont L'Assomption a détenu le monopole de 1805 à 1825. Aujourd’hui, la ville recèle de bonnes tables, un riche patrimoine architectural et une vie culturelle dynamique. JolietteAu début du XIXe siècle, le notaire Barthélemy Joliette (1789-1850) ouvre de grands chantiers d'exploitation forestière dans la portion nord de la seigneurie de Lavaltrie, encore vierge. En 1823, il fonde autour de ses scieries « sa » ville, qu'il nomme « L'Industrie », nom synonyme de progrès et de prospérité. L'agglomération croît si rapidement qu'en quelques années elle éclipse ses rivales, Berthier et L'Assomption. En 1864, elle est rebaptisée « Joliette » en l'honneur de son fondateur. Parmi les autres projets ambitieux menés à bien par le notaire Joliette, il faut mentionner la construction du premier chemin de fer appartenant à des intérêts canadiens-français et la fondation d'une banque où était imprimé un papier-monnaie portant la marque des Joliette-Lanaudière, Bathélemy Joliette ayant épousé en 1813 la fille du seigneur de Lavaltrie, Marie-Charlotte Tarieu Taillant de Lanaudière. BerthiervilleL'église Sainte-Geneviève constitue l'un des trésors de Lanaudière. Sa construction en 1787 en fait l'une des plus anciennes de la région. Mais c'est le décor intérieur de style Louis XVI qui en fait vraiment un édifice exceptionnel. La MatawinieLa colonisation de l'arrière-pays de Lanaudière a été entreprise vers 1860 par des missionnaires catholiques soucieux de contrer l'exode des fermiers canadiens-français vers les filatures de coton de la Nouvelle-Angleterre. Toutefois, en raison de la pauvreté des sols, les nouveaux habitants de la région se tourneront bientôt vers l'industrie du bois et le tourisme. La Matawinie est en effet bien pourvue en forêts, mais aussi en lacs et montagnes qui attirent chasseurs, pêcheurs et vacanciers. La région est habité par la nation atikamekw, une communauté autochtone regroupée entre autres autour du village de Manawan. RawdonOn apprendra avec étonnement que la petite ville de Rawdon, avec ses 12 000 habitants, présente une des plus grandes diversités ethniques de tout le Québec. En effet, aux premiers habitants anglais, écossais et irlandais, se joignent bientôt de nombreux Canadiens français de souche acadienne et, après 1929, des Russes, des Ukrainiens, des Allemands, des Polonais, des Hongrois, des Tchèques et des Slovaques. Saint-Jean-de-MathaC'est ici que Louis Cyr (1863-1912) se retira après avoir parcouru l'Amérique et l'Europe, et s'être vu attribuer le titre d'homme le plus fort du monde. La Maison Louis-Cyr, sa splendide demeure, abrite désormais un musée qui lui est consacré. En plus de faire la découverte de la maison, parfaitement restaurée, et des artéfacts de ce personnage plus grand que nature, vous pourrez visiter l’exposition qui raconte l’époque qu’il a traversée. La muséographie, attrayante et interactive, permet entre autres de se mesurer au colosse. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LA RÉGION DE QUÉBEC PLUS D'INFORMATIONS SUR LA COLOMBIE-BRITANNIQUE HONOLULU LA VÉLOROUTE DES BLEUETS