La région de Chaudière-Appalaches Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / La région de Chaudière-Appalaches L’île aux Grues | © Michel Julien Sur la rive sud du Saint-Laurent, face à Québec, la région de Chaudière-Appalaches s’ouvre sur une vaste plaine fertile avant de lentement grimper les contreforts des Appalaches jusqu’à la frontière avec les États-Unis. La rivière Chaudière, qui prend source dans le lac Mégantic, traverse la région et se jette dans le fleuve Saint-Laurent à la hauteur des ponts de Québec. La Côte du Sud De charmants villages, disposés à intervalles réguliers, ponctuent ce circuit qui longe le majestueux fleuve Saint-Laurent. Englobant à la fois la région de Lévis et la Côte-du-Sud, il prend graduellement un caractère maritime à mesure que le fleuve s’élargit. À plusieurs endroits, on bénéficie de points de vue saisissants sur ce vaste cours d’eau qu’est le Saint-Laurent, dont la teinte varie selon la température et l’heure, ainsi que sur l’île d’Orléans et les montagnes de Charlevoix. Le circuit permet en outre de voir quelques-uns des plus beaux spécimens d’architecture traditionnelle du Québec, qu’il s’agisse d’églises, de manoirs seigneuriaux, de moulins ou simplement de maisons anciennes, dont les petites fenêtres s’ouvrent sur un espace qui semble démesuré. Somme toute, il s’agit peut-être de la région qui incarne le mieux le Québec rural. Lévis La ville de Lévis s’est développée rapidement dans la seconde moitié du XIXe siècle, avec la venue du chemin de fer et l’implantation de chantiers navals qui s’alimentaient en bois auprès des scieries des familles Price et Hamilton. L’absence de voies ferrées sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent à cette époque amène en outre un déplacement partiel des activités portuaires de Québec vers Lévis. La ville haute, institutionnelle et bourgeoise, offre des points de vue intéressants sur le Vieux-Québec, de l’autre côté du fleuve, alors que la ville basse, très étroite, accueille le traversier qui relie Lévis à la capitale québécoise. Île aux Grues L’île aux Grues, seule île de l’archipel de L’Isle-aux-Grues habitée toute l’année, offre aux visiteurs un magnifique cadre champêtre ouvert sur le fleuve. C’est le lieu idéal pour l’observation des oies blanches au printemps, pour la chasse en automne et pour la balade à pied ou à vélo en été. En hiver, l’île est prisonnière des glaces et les habitants utilisent alors l’avion pour se rendre sur la terre ferme. Quelques gîtes touristiques parsèment cette île longue de 10 km et vouée à l’agriculture. S’y promener à bicyclette, au milieu des champs de blé dorés et le long du fleuve, est des plus agréable. On peut aussi y accéder en voiture au moyen du traversier le N.M. Grue-des-Îles. Saint-Jean-Port-Joli Saint-Jean-Port-Joli est devenu synonyme d’artisanat et de sculpture sur bois grâce à la famille Bourgault, qui en a fait sa raison de vivre au début du XXe siècle. Outre cet artisanat plus vivant que jamais, le village est connu pour son église ainsi que pour le célèbre roman Les Anciens Canadiens, écrit au manoir seigneurial de Philippe Aubert de Gaspé et publié en 1863. Considérée comme le premier roman canadien-français, l’oeuvre, dont l’importance littéraire est aussi grande que son aspect ethnologique, décrit la vie quotidienne à la fin du régime seigneurial. Le village est aussi reconnu pour son église, son musée, son artisanat et son célèbre festival qu’est La Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli. La Beauce Après les timides tentatives de colonisation du Régime français, la Beauce, ou « Nouvelle-Beauce » comme on l’appelait fréquemment au XVIIIe siècle, connaît un essor important grâce à l’ouverture du chemin Kennebec (entre 1810 et 1830) puis de la voie ferrée (1870-1895), qui relieront tous deux le Québec et sa capitale à la Nouvelle-Angleterre en passant par la vallée de la rivière Chaudière. Le long du parcours, les hameaux agricoles tireront profit de ces voies de communication et deviendront dès la fin du XIXe siècle de petites villes industrielles prospères. Reconnus pour leur esprit d’entreprise et favorisés par le destin, les Beaucerons ont créé plusieurs entreprises aux noms familiers à l’oreille des Québécois, comme Vachon et Canam. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LA VÉLOROUTE DES BLEUETS LA RÉGION DE QUÉBEC LANAUDIÈRE