Rhodes Accueil / Contenus / Europe / Grèce / Les Îles du Dodécanèse / Rhodes Rhodes, rue des Chevaliers | iStockphoto.com/Delpixart C'est la plus grande île du Dodécanèse (77 km de long sur 37 km de large) et aussi la plus visitée. Elle possède une végétation luxuriante, de très belles plages et un riche passé historique avec, entre autres, l'ordre des Chevaliers de Saint Jean, qui a laissé des monuments impressionnants. On y retrouvera le souvenir du fameux Colosse, une des Sept Merveilles du monde, gigantesque statue de bronze de 30 m de haut qui avait probablement été placée à l'entrée du port de la ville de Rhodes, mais qui s'effondra lors d'un tremblement de terre. La ville de Rhodes (44 000 habitants) se trouve à l'extrémité nord-est de l'île. Elle fut fondée en 408 avant J.-C., après les cités de Lindos, Camiros et Lalysos, bâties par les Doriens vers 1100 avant J.-C. La ville devint rapidement une grande puissance maritime. L'île, occupée pour un temps par les Arabes, tomba en 1248 entre les mains des Génois. Vers 1306, ils y accueillirent les chevaliers de Saint Jean de Jérusalem, qui avaient participé aux croisades pour défendre la Terre Sainte. En 1309, ces derniers, qui étaient organisés en trois classes et en sept groupes, s'emparèrent de l'île. Dans la vieille ville de Rhodes, les vestiges de cette époque ont été souvent restaurés. Les remparts entourent la cité médiévale sur environ 4 km. On peut les visiter certains jours à partir du palais des Chevaliers. L'enceinte fut construite au début du XIVe siècle et remaniée plusieurs fois. Malgré un énorme fossé de 20 m de large, un nombre réduit de portes dont la très impressionnante porte d'Amboise, un mur de 12 m d'épaisseur, et un parapet de 4 m, ils ne résistèrent pas à l'assaut des 100 000 Turcs qui envahirent Rhodes en 1522, et pour quatre siècles! La cité médiévale, bien préservée, nous replonge dans cette époque. Commençons la visite par la rue des Chevaliers, importante artère du XVe siècle pavée de galets offrant un harmonieux ensemble de style gothique. Elle est bordée d'auberges qui servaient de résidences aux chevaliers de chaque ordre : auberge de la langue d'Italie, de la langue de France, etc. Au bout de la rue, la Loge de Saint Jean servait d'entrée au palais des Grands Maîtres, qui, détruit au XIXe siècle par une explosion et reconstruit par les Italiens, paraît un peu trop neuf par endroits. L'hôpital des Chevaliers du XVe siècle, abritant le Musée archéologique, est un imposant bâtiment où l'on voit la grande salle des malades qui contenait 100 lits. Le quartier turc est très typique. La mosquée Soliman, fondée peu après 1522, est proche de la rue Socratous, commerçante et animée : bijoutiers, fourreurs, vieux cafés, ambiance. Au-dessus de la ville, au sommet du mont Smith, se trouvent les vestiges de la ville antique (théâtre et stade). Sur le rocher de Lindos, au sud-est de l'île, deux civilisations se croisent. Les ruines de l'antique ville dorienne, avec l'acropole et le sanctuaire d'Athena Lindia, cohabitent avec celles du château des Chevaliers, auxquelles on accède par un long escalier. Sur la côte nord de l'île, Camiros présente les ruines de la troisième ville antique. Besoin de nature après toutes ces vieilles pierres? Faites un tour dans la Vallée des papillons : ils sont des milliers. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : OLYMPIE PATMOS ATTRAITS DE BONAIRE DE TROIE À BODRUM