Les Laurentides Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Les Laurentides Lac Supérieur, parc national du Mont-Tremblant, Laurentides. | © iStockphoto.com/isogood Contrée de villégiature des plus réputées au Québec, la belle région des Laurentides attire de nombreux visiteurs en toute saison. Depuis longtemps, on « monte dans le Nord » pour s’y détendre et apprécier la beauté de ses paysages. Ses lacs, montagnes et forêts sont particulièrement propices à la pratique d’activités sportives diverses et aux balades. Comme les Laurentides possèdent la plus grande concentration de stations de ski au Québec, lorsque l’hiver se pointe, ce sport devient roi. Quant aux villages de la région, qui s’étendent au pied des montagnes, ils sont très souvent coquets, et agréables en toutes saisons. Le sud de la région, dénommé les « Basses-Laurentides », fut très tôt occupé par des colons français venus en cultiver les riches terres arables. Plusieurs localités des Basses-Laurentides rappellent toujours l’histoire du pays par leur patrimoine architectural ou simplement par l’évocation d’événements s’y étant déroulés. Inspirée d’un personnage désormais légendaire, le curé Labelle, l’occupation des terres du plateau laurentien commença beaucoup plus tard, vers le milieu du XIXe siècle. La mise en valeur des « Pays-d’en-Haut » faisait alors partie d’un vaste plan de colonisation des régions périphériques du Québec visant à contrer l’exode des Canadiens français vers les villes industrielles du Nord-Est américain. Malgré le peu de rentabilité des fermes en raison de la pauvreté du sol, le curé Labelle parvint à y fonder une vingtaine de villages et à y attirer un bon nombre de colons canadiens-français. Depuis le début du XXe siècle, l’arrivée toujours plus grande de visiteurs a fait du tourisme la principale activité de cette région. Oka Les Sulpiciens, tout comme les Jésuites, ont établi des missions d’évangélisation des Amérindiens autour de Montréal. Les disciples d’Ignace de Loyola s’étant fixés définitivement à Kahnawake en 1716, ceux de Jean-Jacques Olier firent de même en 1721 sur un très beau site en bordure du lac des Deux Montagnes appelé Oka, nom autochtone qui signifie « poisson doré ». Les Sulpiciens y accueillirent des Algonquins, des Hurons et des Agniers, qui représentaient autant de nations alliées des Français. À la différence de la mission de Kahnawake, que l’on voulait isoler des habitants d’origine européenne, un village de colons français se développa simultanément autour de l’église des Messieurs de Saint-Sulpice. Saint-Jérôme Ville administrative et industrielle, Saint-Jérôme est surnommée « La Porte du Nord » puisque, à sa hauteur, on quitte le plateau laurentien pour pénétrer dans la région montagneuse qui s’étend au nord de Montréal et de Québec, les Laurentides. Celles-ci forment la plus vieille chaîne de montagnes de la planète. Leur douce rondeur, leur faible hauteur et leur sol sablonneux trahissent le grand âge des Laurentides, comprimées par les glaciations successives. Saint-Jérôme fut le point de départ de la colonisation de la région des Laurentides dans la seconde moitié du XIXe siècle. Mont-Tremblant On ne doit pas confondre les trois secteurs qui constituent la municipalité de Mont-Tremblant : le centre-ville de Mont-Tremblant, situé le long de la route 117, est en fait l’ancienne ville de Saint-Jovite (fusionnée en 2000); 10 km plus au nord, le village de Mont-Tremblant est une agréable bourgade bordant le lac Mercier; enfin, à 5 km à l’est du village, la Station Mont Tremblant est le centre de villégiature et de ski. Au centre-ville, l’action se passe dans la rue de Saint-Jovite, où se trouvent une foule de restaurants et de commerces. Le village, plus calme et authentique, est parfait pour flâner dans de jolies rues, profiter de la plage municipale du lac Mercier, visiter l’exposition en cours à la Place de la Gare ou faire des provisions au sympathique marché d’été. La Station Mont Tremblant rivalise en qualité avec ses concurrents de l’Ouest américain et canadien. On y trouve de nombreuses pistes de ski, deux magnifiques terrains de golf et un véritable piétonnier village au pied du mont. L'un des trois secteurs du parc national du Mont-Tremblant, celui de la Diable, se trouve près de plus proche de la Station Mont Tremblant. De nombreuses activités pour toute la famille y sont proposées et le Centre de découverte est un bon endroit pour se familiariser avec l’environnement du parc dont le territoire couvre 1 510 km² et englobe le mont, six rivières ainsi que quelque 400 lacs. Saint-Sauveur Animée et très développée la rue principale de Saint-Sauveur est assidûment fréquentée et s'avère un bon endroit pour prendre un bain de foule dans les Laurentides. La station touristique Sommet Saint-Sauveur demeure une destination phare dans la région, été comme hiver. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : MAIS QUE DIABLE EST DONC UN « CANTON »? LES ÎLES DE LA MADELEINE LES RÉGIONS DU QUÉBEC