Los Angeles et environs Accueil / Contenus / Amérique du nord / États-Unis / Californie / Los Angeles et environs © iStockphoto.com/Kit_Leong | iStockphoto Si la Californie est une terre de rêves, Los Angeles en est le creuset, une véritable usine où l'impossible prend forme. Depuis sa fondation comme simple pueblo en 1781, cette ville n'a cessé de se refaire, prenant tantôt les allures de terre promise, tantôt de havre de santé, de paradis agricole, de capitale du cinéma et de centre mondial de la haute finance. Deuxième ville en importance aux États-Unis, Los Angeles repose au fond d'une marmite entourée de cinq chaînes de montagnes et d'un océan, et révèle aussi bien dans son giron des plages sablonneuses que des collines fauves et des déserts balayés par les vents. Le soir venu, elle revêt, du haut des airs, l'aspect d'un vaste quadrillage, d'un damier illuminé s'étendant du Pacifique couleur d'encre aux abords obscurs des montagnes. DOWNTOWN Quoi qu'en disent les détracteurs de la mégalopole, Los Angeles possède bel et bien un centre-ville. Depuis la date de sa fondation, en 1781, son activité s'est en effet toujours concentrée dans les environs d'Olvera Street et du Civic Center, le long de la rivière Los Angeles. Bien qu'il ne reste aujourd'hui que trop peu d'eau dans la rivière pour faire des vagues, le centre-ville n'en demeure pas moins pris d'assaut par une population innombrable. Environ 20 000 personnes vivent en permanence dans ce quartier vital, et plus de 200 000 banlieusards viennent chaque matin grossir leurs rangs. Ils ne se contentent pas d'aggraver les problèmes de pollution et de circulation, mais contribuent également à faire du Downtown le centre de la vie politique, des affaires et de la culture de la région. CIVIC CENTER Les arts et la politique n'ont jamais fait très bon ménage, mais on les retrouve pourtant enlacés aux environs du centre civique de Los Angeles, où un impressionnant regroupement d'édifices gouvernementaux côtoie bras dessus bras dessous une série de musées, créant un complexe largement digne d'une visite. La pièce maîtresse du Civic Center est l'hôtel de ville ( City Hall) (200 North Spring Street, 213-485-2121), une construction datant de 1928. Rendu célèbre par l'ancienne série télévisée Dragnet, cet édifice surmonté d'une pyramide sert encore aujourd'hui de toile de fond à de nombreux films. Le Music Center (Grand Avenue, entre 1st Street et Temple Street, 213-972-7211) s'inscrit en contrepoint de ces monuments au pouvoir. Vous y retrouverez, à l'intérieur d'un même complexe d'une étonnante conception, le Dorothy Chandler Pavilion, une salle de concerts de marbre et de verre noir où l'on présente des opéras et des soirées de musique symphonique, le Mark Taper Forum, un théâtre de renommée mondiale où se jouent des pièces contemporaines et expérimentales, et l' Ahmanson Theatre, un auditorium de 2 000 places où l'on monte des pièces de Broadway. Histoire de ne pas être en reste, les arts visuels s'expriment à travers une fontaine dansante comptant plus 100 jets d'eau obéissant à une stricte chorégraphie. Des visites guidées des lieux sont proposées. EXPOSITION PARK Exposition Park, qui présente une architecture impressionnante et regroupe d'importants musées, un centre d'athlétisme et le campus de l'une des grandes universités locales, se trouve immédiatement au sud-ouest du centre-ville. Quels que soient vos goûts, vous y découvrirez suffisamment d'activités intérieures et extérieures pour vous combler. À quelques minutes à peine du centre-ville ultramoderne de Los Angeles, où les terrains se vendent au pied carré, s'étend le campus roman de la University of Southern California (délimité par Jefferson Boulevard, Vermont Avenue, Exposition Boulevard et Figueroa Street). Entourée de sycomores et d'érables à sucre, cette enclave de brique rouge aux murs chargés de lierres grimpants offre un cadre naturel débordant de bâtiments historiques. Lieu de tournage d'une myriade de films, depuis Le bossu de Notre-Dame jusqu'à Le lauréat, c'est un endroit rêvé pour une promenade. Parmi les nombreux points forts du campus de la USC, mentionnons Fisher Gallery (213-740-8229), qui renferme une excellente collection d'oeuvres du XVe siècle à nos jours, aussi bien réalisées en Europe qu'au Nouveau Monde, et le Hancock Memorial Museum (213-740-9119), qui présente le décor intérieur d'un manoir de 1907 inspiré de la villa Médicis. Le Natural History Museum of Los Angeles County (900 Exposition Park Boulevard, 213-744-3466), à ce qu'on dit le plus grand et le plus couru des musées de la Californie, est un monde en soi. Au fil de ses trois douzaines de galeries, vous découvrirez des vitrines sur les roches et les pierres précieuses, des dioramas d'ours, de loups et de bisons, des décors tirés du passé américain (y compris un chariot Conestoga en coupe illustrant la vie des pionniers des avant-postes) et, bien entendu, des squelettes de dinosaures. Le plus attrayant de tous les édifices de ce «parc» de musées est le California Afro-American Museum (600 State Drive, Exposition Park, 213-744-7432), avec sa statuaire coiffée de verre et ses galeries claires et aérées. Voué à la culture et à l'histoire des Noirs, ce musée présente les oeuvres d'artistes du monde entier. WILSHIRE DISTRICT L'imposant boulevard Wilshire, qui s'étire du centre-ville jusqu'au Pacifique, parcourt le coeur occidental de Los Angeles sur 26 km, croisant dans sa course des quartiers juifs, coréens, sud-asiatiques, philippins, mexicains et centraméricains. Ancienne piste amérindienne menant des environs du centre-ville aux trous de bitume de La Brea, ce boulevard fut développé dans les années 1890 par H. Gaylord Wilshire, un socialiste ironi-quement doué pour les transactions immobilières. Le plus vaste musée de l'Ouest se présente comme un complexe de plusieurs bâtiments renfermant une collection d'art d'envergure internationale : le Los Angeles County Museum of Art (5905 Wilshire Boulevard, 213-857-6111) offre à lui seul un tour d'horizon rapide de toute l'histoire de l'art, des objets d'or précolombiens aux masques africains et aux oeuvres minimalistes d'après-guerre. Au cours de la visite, vous aurez l'occasion d'admirer des sculptures, des peintures et des vitraux du Moyen Âge, une galerie Renaissance, ainsi que des créations du début du XXe siècle de Magritte, Chagall et Miró. Le Pavilion for Japanese Art abrite quant à lui la célèbre collection de peintures Shin'enkan ainsi que des paravents, d'anciens manuscrits, des céramiques et des sculptures japonaises. En 1934, des fermiers de la région créèrent un marché coopératif pour se rencontrer et vendre leur marchandise. Aujourd'hui, le Farmers Market (6333 West 3rd Street,) est devenu un véritable labyrinthe à ciel ouvert de comptoirs, de petits commerces et d'étalages de toute sorte. Les tables de plus de 160 points de vente y croulent sous le poids des légumes, des fruits, des viandes, des fromages et des produits de boulangerie. HOLLYWOOD Au moment où Horace et Daeida Wilcox s'y sont installés, la vallée de Cahuenga était toute couverte de fermes. Ces monts poussiéreux tachetés de poivrons, de pastèques et de citrus faisaient, à l'origine, partie de la concession du Rancho La Brea. Toutefois, en 1887, Horace eut une idée de génie. Il morcela la ferme familiale, Daeida donna au domaine le nom de «Hollywood», et ils mirent des lots en vente à 150$ l'acre (60$ l'hectare). Attirée par le doux climat et les sites naturels de la région, et cherchant par tous les moyens à se soustraire aux redevances exigées par la firme de Thomas Edison, sur la Côte Est, pour l'utilisation de ses inventions permettant la création d'images animées, l'industrie naissante du cinéma entreprit peu à peu de déménager ses pénates à Hollywood. Le premier studio fit son apparition en 1911. Deux ans plus tard, le trio de Jesse Lasky, Samuel Goldfish (devenu Goldwyn par la suite) et Cecil B. De Mille s'y installa à son tour. Bientôt, De Mille débuta le tournage de Squaw Man, le premier long métrage de l'histoire du cinéma, dans une grange située à l'angle de Selma Avenue et de Vine Street. Dans les années vingt, Hollywood devint la capitale d'une richissime industrie du film. Les grands palaces du cinéma poussèrent comme des champignons sur Hollywood Boulevard, jouxtés de splendides restaurants et d'hôtels majestueux. En 1930, la population totale atteignait déjà 150 000 habitants. Universal Studios Hollywood (100 Universal City Plaza, Universal City, 818-508-9600) sont une sorte d'introduction à la Disney aux installations cinématogra-phiques et télévisuelles parmi les plus importantes aux États-Unis. La Universal occupe un complexe titanesque de 170ha qui renferme 36 plateaux d'enregistrement et un édifice administratif de 15 étages, sans parler de ses 10 000 employés. Davantage axée sur le thème d'un parc d'attractions que sur celui d'une visite de studios en bonne et due forme, la Universal propose aux visiteurs une brève entrée en matière à l'univers hollywoodien. Son tramway parcourt les scènes de films classiques tels que My Little Chickadee (1940) et The Sting (L'arnaque, 1973) avant d'explorer l'envers du décor, ponctué de paysages urbains européens, texans, new-yorkais et mexicains. Parmi les manèges les plus enivrants de ces studios aux allures de parc thématique, il convient de mentionner «Jurassic Park», «Back to the Future» et «E.T.'s Adventure», tous inspirés de films parmi les plus populaires des Studios Universal. Attendez-vous à faire la queue longtemps! Les Paramount Studios (5555 Melrose Avenue, 213-956-5575) sont les dernières grandes installations du genre à Hollywood. Cette maison de production, qui a vu le jour à l'époque du cinéma muet, a embauché des vedettes de la trempe de Rudolph Valentino et Clara Bow dans les années vingt, Gary Cooper et Marlene Dietrich dans les années trente, et, plus tard, Dorothy Lamour, Betty Hutton, Bob Hope ainsi que Bing Crosby. Des visites guidées sont proposées du lundi au vendredi. Le Walk of Fame (Hollywood Boulevard entre Gower Street et La Brea Boulevard, et Vine Street entre Sunset Boulevard et Yucca Street), long de 5,6 km et revêtu de mosaïques constellées d'étoiles, commémore les grands des industries du cinéma, de la télévision, de la radio, du théâtre et de la musique. Plus de 1 850 noms légendaires apparaissent en effet sur des étoiles aux contours de bronze enfoncées dans le trottoir. Cette fierté hollywoodienne constitue la seule voie piétonne de Los Angeles à être nettoyée plusieurs fois par semaine. AU ROYAUME DU CINÉMA Le Beachwood Canyon (Beachwood Drive), l'un des plus beaux quartiers résidentiels du secteur, revêt l'aspect d'une vallée en V flanquée de part et d'autre de maisons des années vingt et trente. Cette zone à l'origine développée par l'éditeur du Los Angeles Times, Harry Chandler, et baptisée «Hollywoodland», est désormais très prisée des scénaristes. Pour assurer une bonne publicité à Hollywoodland, son créateur érigea un immense panneau à flanc de montagne. Par la suite, l'élément «land» fut abandonné, et le panneau de Chandler fut remplacé par les désormais légendaires lettres du Hollywood Sign, un point de repère d'une hauteur de 13,5 m et d'une longueur de 135 m devenu le symbole par excellence du royaume du cinéma. WEST HOLLYWOOD Melrose Avenue incarne tout bonnement le fin du fin pour les jeunes adultes de Los Angeles, un endroit où découvrir et se faire découvrir, en quelque sorte un pendant huppé de la promenade du boulevard Venice. La partie la plus branchée se trouve actuellement entre les nos 6900 et 7700, ce qui risque toutefois de changer avant même que l'encre ne sèche sur ces pages. Les limites de ce secteur semblent en effet se déplacer vers le sud, le long du boulevard Beverly et de 3rd Street. Restez à l'écoute pour connaître l'évolution de la situation. Dans ce quartier, toute l'activité a lieu le long du Sunset Boulevard, une avenue tape-à-l'oeil bordée de boîtes de nuit et de restaurants servant de la cuisine fraîche. Cette artère d'environ 3 km déborde de bureaux d'agents, de producteurs, de gérants personnels et de grands patrons de l'industrie musicale. La réalisation la plus artistique de cette rue réside sans doute dans son interminable collection de panneaux voués au culte de la vanité, dont les couleurs et la conception audacieuse captivent l'oeil. Ces énormes panneaux d'affichage, qui annoncent les derniers films et disques, sont les oeuvres des meilleurs concepteurs et artistes publicitaires qui soient. Souvent tridimensionnels, illuminés et rehaussés d'éléments en trompe-l'oeil, ces multiples panneaux créent une sorte de galerie d'art à ciel ouvert. BEVERLY HILLS Capitale mondiale du faste et de l'extravagance, Beverly Hills est un endroit où les conducteurs de BMW se voient considérés comme des citoyens de second plan et où les maisons d'un million de dollars se trouvent dans le secteur pauvre de la municipalité. Beverly Hills a du style. Elle possède une histoire et a un sens incontournable de la magie. C'est un vide devenu une constellation, un endroit où tous, qu'ils oeuvrent dans le domaine du cinéma, de la télévision, des affaires ou de la haute couture, sont des vedettes. Il est tout à fait approprié que le portail menant à cette chic enclave se trouve sur le Santa Monica Boulevard (entre Doheny Drive et Wilshire Boulevard), une ceinture de verdure offrant une flore exotique variée, un passage fleuri où une végétation aux visages multiples donne vie à chaque quadrilatère. Ce qui impressionne le plus toutefois, c'est le paysage de cactus et de plantes grasses qui agrémente le décor entre les rues Camden et Bedford. En dépit de ses nombreux visages célèbres et résidences prestigieuses, une artère caractérise Beverly Hills mieux que toute autre. Rodeo Drive, où les arrivistes se mêlent aux riches, s'im-pose en effet comme une des avenues les plus branchées de l'univers du magasinage. Bien que cette voie dorée s'étende seulement entre les nos 200 et 400, les noms de ses boutiques évoquent désormais le summum de l'élégance. WESTWOOD Westwood demeure, pour les étudiants de partout, la capitale californienne de l'enseignement. Développée dans les années vingt tel un complexe méditerranéen de boutiques et de restaurants, Westwood connut un boom avec l'ouverture de la UCLA en 1929. Cette ville s'impose aujourd'hui comme une importante zone commerciale où les gratte-ciel continuent de grimper le long du boulevard Wilshire. Tout près de l'université, dans le Westwood Village (autour du Westwood Boulevard), règne encore l'esprit de l'ancien Westwood. Ainsi, vous pourrez vous balader devant une suite de boutiques dont plusieurs occupent des édifices de brique et de bois datant des années vingt. Toutefois, le village révèle surtout sa véritable identité les vendredis et samedis soirs lors des avant-premières des grands films, qui transforment l'endroit en une véritable piste d'«humains tamponneurs», bouchons de circulation et foules grouillantes à la clé. L'impressionnant campus de la UCLA, d'une superficie de 170 ha, repose de l'autre côté de l'avenue Le Conte. Véritable «multiversité», la UCLA abrite 12 bibliothèques et 73 facultés distinctes. Quant à la propriété elle-même, elle révèle un labyrinthe d'escaliers grandioses et de trottoirs de brique se faufilant à travers 85 édifices, composant, comme c'est le cas de la majorité des campus d'importance, un fatras architectural. Ainsi, des constructions classiques côtoient des édifices cubiques de verre et de métal évoquant le mouvement Bauhaus, et des chefs-d'oeuvre de modernité jouent du coude avec des monstruosités à vocation utilitaire. Le plus beau site du campus est sans conteste le Franklin Murphy Sculpture Garden (près de la Research Library), un parc de 2 ha planté de jacarandas. Parmi les 60 oeuvres d'art qu'il recèle, vous verrez des pièces de Arp, Calder, Matisse, Moore et Rodin. Le Mildred Mathias Botanical Garden, dans l'angle nord-est du campus, est un domaine enchanteur où vous pourrez admirer près de 4 000 espèces végétales réparties sur 3 ha. Des lis et des rhododendrons, des palmiers ainsi que des cactus agrémentent cette clairière où l'accent porte sur les plantes tropicales et subtropicales. De plus, des visites du Hannah Carter Japanese Garden, une rocaille de style Kyoto rehaussée d'une maison de thé et de passerelles, peuvent être organisées par l'entremise du centre d'accueil des visiteurs. LA COTE DE LOS ANGELES Selon une chanson populaire, Los Angeles n'est qu'un amoncellement d'autoroutes. En fait, «L.A.» est aussi une immense plage de sable qui s'étend sur 120 km, de Long Beach au sud jusqu'à Malibu au nord, et qui attire des dizaines de millions de baigneurs chaque année. Le mode de vie des habitants du littoral fait penser à celui d'une station balnéaire : à une philosophie hédoniste à l'américaine, qui valorise le culte de la beauté physique et la recherche des menus plaisirs, se greffe un respect parfois renversant de la liberté individuelle. Long Beach Après plusieurs décennies de morosité, Long Beach s'est décidée à investir 2 milliards de dollars dans un programme de réaménagement. Main-tenant l'une des plus grandes villes de Californie, elle se targue de posséder, avec sa voisine San Pedro, l'un des plus grands havres artificiels du monde et est rapidement devenue une destination touristique de choix. La chambre de commerce locale fait beaucoup de bruit à propos de cette récente renaissance : faites donc abstraction du battage publicitaire avant de partir à la découverte de quartiers qui sont, à bien des égards, typiques de l'«American Way of Life». L' Ocean Boulevard, par exemple, qui constitue le front de mer, présente un microcosme de l'aménagement urbain américain avec ses maisons coquettes à une extrémité, son centre-ville de gratte-ciel au milieu et, plus loin, ses quartiers industriels aux allures inquiétantes. South Bay Le culte du surf, si typiquement californien, a pris naissance autour des petites villes du sud de la baie de Santa Monica, soit Redondo Beach, Hermosa Beach et Manhattan Beach, connues sous le vocable de «South Bay». Tout a débuté avec George Freeth, «l'homme qui marchait sur l'eau», celui qui a rapporté l'ancien sport polynésien du surf de son Hawaii natal. En 1907, à l'aide de sa lourde planche de bois de 90 kg, il en fit une démonstration au large de Redondo Beach devant une foule enthousiaste. Mais ce n'est que dans les années cinquante que le surf allait devenir un phénomène de société avec l'arrivée des Beach Boys, un groupe de jeunes gens qui passaient leurs journées à chevaucher les vagues de Manhattan Beach et leurs soirées à enregistrer des chansons qui allaient devenir des classiques du genre. Toute South Bay est donc devenue La Mecque des surfeurs. C'est ainsi qu'est né un nouveau style, un nouveau culte dont les adeptes étaient blonds, bronzés et aux yeux bleus, des jeunes toujours en quête de la liberté que leur offraient les vagues de la mer. Santa Monica Toute cette région était autrefois occupée par un immense marais peuplé d'oiseaux de mer. Marina del Rey est une communauté entièrement factice dont le noyau commercial, baptisé « Fisherman's Village» (13755 Fiji Way), rappelle un port baleinier de la Nouvelle-Angleterre. Avec sa multitude de condominiums, ses demeures ostentatoires et ses restaurants inabordables, Marina del Rey est un pur artifice accolé à Los Angeles. Lorsque l'on passe de Venice à Santa Monica, le boardwalk fait place à une promenade en dur. En la parcourant, vous pouvez longer la plage de Santa Monica sur plusieurs kilomètres. Le principal attrait de la promenade, et peut-être de toute Santa Monica, est le Santa Monica Pier (au pied de Colorado Avenue). Cette longue jetée est comme une passerelle grouillante de vie d'où l'on peut observer des amateurs de surf qui valsent sur les vagues au large ou encore des musiciens de rue qui grattent leur guitare. Malibu Une série de plages blanches adossées aux montagnes de Santa Monica forment un ruban de 43 km de longueur qui attire toute une brochette de stars et de surfeurs. Voilà Malibu, une ville côtière devenue le symbole même d'une certaine Amérique. Les vedettes de Hollywood affectionnent cet endroit depuis les années vingt, lorsqu'une autoroute la rendit accessible. La consécration se fait dans les années cinquante avec le boom immobilier et la venue en grand nombre des adeptes du surf. Le J. Paul Getty Museum (17985 Pacific Coast Highway, 310-458-2003) est un des musées les plus riches du monde. Le musée est la reconstitution d'une villa romaine d'il y a 2 000 ans, avec toute sa richesse et toute son opulence. DISNEYLAND Connu dans le monde entier, Disneyland (1313 South Harbor Boulevard, Anaheim, 714-999-4565) a su très bien captiver petits et grands depuis son ouverture en 1955. Ce vaste parc d'at-tractions de 35 ha est l'an-0cêtre des parcs Disney. Né du rêve du réalisateur et producteur Walt Disney (1901-1966), le parc, qui comptait 18 attractions au départ, en compte maintenant plus de 60, illustrant le processus d'évolution et de modernisation constant qui anime la direction de Disney. Le Magic Kingdom (royaume magique) est divisé en huit sections. Main Street reproduit la rue principale proprette d'une petite ville américaine au tournant du XXe siècle. Adventureland est la reconstitution d'une rivière traversant une épaisse jungle équatoriale où se cachent hippopotames et crocodiles. Cette section a été remaniée pour accueillir l'«Indiana Jones Adventure», inspirée des aventures hollywoodiennes du héros Indiana Jones. Il s'agit de l'une des attractions les plus amusantes et les plus populaires de Disneyland. Frontierland, pour sa part, reproduit un poste de traite du Far West avec ses cactus et ses bâtiments d'adobe. On y trouve le «Big Mountain Thunder Railroad», où un train fou s'engouffre dans une mine, pour le grand plaisir des visiteurs. Des immeubles dotés de balcons en fer forgé et en fonte abondamment travaillée, bordant des rues étroites où sont installés de multiples cafés-terrasses, composent le décor du New Orleans Square. Ce secteur, l'un des plus attrayants du Magic Kingdom, comprend également deux des attractions les plus célèbres du parc, les «Pirates of the Caribbean» (pirates des Antilles) et la «Haunted Mansion» (maison hantée). Le Critter Country rappelle un pays de montagnes où l'on peut assister à un «jamboree» bien spécial, soit une sorte de concert donné par des ours mécaniques, ou encore prendre place à bord d'un billot creux qui dévale «Splash Mountain» à toute vitesse. Au centre de Mickey's Toontown (village de Mickey Mouse), on peut visiter la maison de la célèbre souris, «Mickey's House». Monsieur Mouse en personne se charge de faire visiter sa demeure aux enfants de tous âges. Fantasyland est la section où sont notamment regroupés le château de la Belle au bois dormant, le village de Pinocchio et les «Matterhorn Bobsleds». Le paysage toujours changeant de Tomorrowland (le monde du futur), présentant une vision de ce que nous réserve l'avenir, comprend des manèges, des films aux techniques innovatrices et d'autres merveilles technologiques. Les attractions les plus populaires de cette section, «Star Tours» et «Space Mountain», devraient figurer en tête d'une visite à Disneyland. Le parc d'attractions recèle nombre d'autres attraits pour tous les goûts, qu'il s'agisse d'une croisière dans la jungle, d'une excursion à bord d'un bateau à aubes du Mississippi, d'une promenade en gondole à travers le parc ou d'une balade en monorail. On peut aussi assister à des spectacles variés, regarder passer une parade haute en couleur, se restaurer dans un des nombreux établissements du parc, magasiner dans les multiples boutiques installées sur le site ou, activité privilégiée entre toutes, faire prendre sa photo en compagnie de Mickey. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : 5 ENDROITS POUR VOIR ET ÊTRE VU DANS LA CITÉ DES ANGES LA CALIFORNIE DANS L’ŒIL DU PHOTOGRAPHE : TROIS POINTS DE VUE À COUPER LE SOUFFLE FAIRE SON CINÉMA À HOLLYWOOD DE NÎMES ET DE GÊNES!