La grande digue du nord : l’Afsluitdijk Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Fabuleux Pays-Bas et Belgique / La grande digue du nord : l’Afsluitdijk Extrait du guide : Fabuleux Pays-Bas et Belgique Papier (livre entier) 39,95 $ Fabuleux Pays-Bas et Belgique vous propose une odyssée visuelle à la rencontre des villes dynamiques, des villages de charme, des paysages enchanteurs et des sites patrimoniaux de ces deux pays riches d’histoire. Voir la suite La grande digue du nord : l’AfsluitdijkVoici l’ouvrage de gestion des eaux le plus considérable des Pays-Bas, imaginé au XVIIe s., planifié depuis la fin du XIXe s., puis construit de 1927 à 1932. Ce grand barrage de 32 km de long et 90 m de largeur, « la digue de fermeture » en néerlandais, l’Afsluitdijk a fermé un golfe appelé Zuiderzee, la mer du sud. Cela a eu comme effet de former une vaste étendue d’eau douce, maintenant nommée IJsselmeer, lac de l’Ijssel (zee : mer, meer : lac), le plus grand du pays, avec ses 1 100 km2. Cette construction a non seulement créé une grande réserve d’eau douce et une vaste étendue lacustre qui ravit les amateurs de navigation de plaisance, mais elle protège surtout des inondations fréquentes toutes les côtes des alentours, en Hollande-septentrionale et en Frise, tout en ayant permis de récupérer plus de 1 900 km2 de surfaces habitables et de produire une nouvelle province, le Flevoland. La somme des avantages l’emportait haut la main sur les inconvénients pour les pêcheurs des ports intérieurs, à qui ce projet imposait une reconversion. Comme le lac se trouve sous le niveau de la mer, des écluses assurent la communication des embarcations avec la mer. La voie ferrée prévue au départ n’a jamais été implantée; la route, quant à elle, passe en contre-bas, ce qui permet d’apercevoir le lac Ijsselmeer, mais pas la mer, sauf à certains endroits. Afsluitdijk. © iStockphoto.com/Nisangha D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LES AVANTAGES DE LA CARTE « I LOVE AMSTERDAM » LA GAUFRE DE LIÈGE LA BIÈRE BELGE L’OMMEGANG