La bataille des plaines d’Abraham

La bataille des plaines d’Abraham

Juillet 1759 : la flotte britannique, sous le commandement du général Wolfe, arrive devant Québec. L’attaque débute presque aussitôt. Au total, 40 000 boulets de canon s’abattront sur la ville assiégée qui résiste à l’envahisseur. Le 13 septembre, à la faveur de la nuit, les troupes britanniques gravissent le cap Diamant à l’ouest de l’enceinte fortifiée. Au matin, elles occupent les anciennes terres d’Abraham Martin, d’où le nom de plaines d’Abraham également donné à l’endroit. La surprise est grande en ville, où l’on attendait plutôt une attaque directe sur la citadelle. Les troupes françaises, aidées de quelques centaines de colons et d’Autochtones, se précipitent sur l’envahisseur. Les généraux français (Montcalm) et britannique (Wolfe) sont tués. Les Français perdent cette bataille, mais obtiennent une revanche en sortant vainqueurs de celle que mène le chevalier de Lévis à Sainte-Foy le 28 avril 1760. Cette victoire ne se concrétise cependant pas et les renforts anglais, qui arrivent à Québec avant ceux des Français, forcent la Nouvelle-France à capituler.

Aujourd’hui, les plaines sont devenues le parc des Champs-de-Bataille, scène de plusieurs événements, où de jolis sentiers permettent de s’évader dans la nature.