Les visées impérialistes de William Walker Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Mexique et Amérique centrale / Costa Rica / Les visées impérialistes de William Walker Vue nocturne du Cráter de Santiago. ©iStockphoto / riderfoot Extrait du guide : Costa Rica Papier (livre entier) 34,95 $ S’il est un pays associé aux Guides de voyage Ulysse, c’est bien le Costa Rica, véritable paradis de l'écotourisme! Voir la suite Les visées impérialistes de William Walker De toutes les personnalités qui ont bouleversé l’histoire de l’Amérique centrale au XIXe s., peu d’étrangers ont attiré autant l’attention que William Walker (1824-1860). Né à Nashville, au Tennessee, il étudie la médecine et le droit, puis il travaille comme journaliste avant de se trouver, vers 1850, une nouvelle vocation : celle de flibustier. Il rêve tout simplement de conquérir des territoires de l’Amérique centrale et d’y imposer la domination de la race blanche. En 1854, Walker s’empare brièvement de la Baja California et du Sonora au Mexique, mais doit bientôt rentrer aux États-Unis, faute de provision. Durant la guerre civile nicaraguayenne, Walker est appelé à prendre le parti des libéraux de la ville de León contre les conservateurs de Granada. En juin 1855, il débarque au Nicaragua avec ses mercenaires esclavagistes et prend possession du pays. L’incursion de Walker au Nicaragua et sa volonté affichée de conquérir les nations limitrophes poussent les États de l’Amérique centrale à s’unir. Au Costa Rica, le président Mora réalise le danger que représentent ces envahisseurs pour la jeune république qu’il dirige. Son appel aux armes réunira quelque 9 000 hommes de toutes conditions. Cette armée se met en marche et, au mois de mars 1856, parvient au Guanacaste, où elle repousse les hommes de Walker installés dans l’Hacienda Santa Rosa. Les troupes costariciennes pénètrent ensuite au Nicaragua et gagnent la bataille de Rivas en avril 1856. Malgré cette défaite, Walker s’autoproclame président du Nicaragua et tente d’aller chercher davantage d’appuis auprès des sudistes américains. Ça ne sera pas suffisant, et en mai 1857 il est contraint de retourner aux États-Unis. Walker ne devait pas en rester là, puisqu’en 1860 il tente une ultime conquête de l’Amérique centrale. Les Honduriens mettront un terme à sa carrière à Trujillo, avec l’aide de la Royal Navy britannique. À sa vie aussi : il sera fusillé le 12 septembre 1860. La mémoire de William Walker est encore aujourd’hui honnie dans toute l’Amérique centrale. Et pour cause! Son ambition impérialiste aura fait près de 20 000 morts. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : L’HÉRITAGE DE BRAULIO CARRILLO COLINA EXPRESSIONS LOCALES L’ANNEXION DU GUANACASTE LA TORTUE LUTH