Les peintures murales au Nicaragua

Les peintures murales, outil d’expression politique et artistique

Les voyageurs ne manqueront pas de remarquer les peintures murales et les graffitis couvrant encore les murs de certains édifices dans nombre de villes du Nicaragua. Principes d’éducation et de santé, allégories des vertus sociales, crédos politiques ou simples déclarations d’amour mâtinées de désirs artistiques, bref, on rencontre un peu de tout. Ce mouvement avait déjà commencé avant 1980, mais c’est surtout sous le régime sandiniste que ce moyen d’expression a été utilisé comme méthode d’enseignement, ainsi que pour célébrer certains événements. Bien que les peintures murales ne soient pas toutes à caractère politique, celles qui l’étaient à Managua ont été restaurées lors du changement de gouvernement dans les années 1990. À León, par contre, on les restaure régulièrement pour ne pas en perdre la trace.

Le descriptif suivant devrait vous aider à mieux comprendre leur signification.

Vous trouverez partout l’effigie de Sandino, coiffé d’un chapeau dont la forme rappelle vaguement un sombrero.

Le rouge et le noir sont les couleurs des sandinistes, et les lettres du sigle FSLN signifient Frente Sandinista de Liberación Nacional (Front sandiniste de libération nationale).

Le bleu et le blanc sont les couleurs du drapeau du Nicaragua.

¡Carlos vive! (Que vive Carlos!) fait référence au fondateur du mouvement du FSLN, Carlos Fonseca. On le reconnaît aisément à ses grosses lunettes carrées (parfois représentées seules).

Casilla désigne l’endroit à cocher sur les bulletins de vote.

Le nom de Daniel Ortega est souvent simplement abrégé en Daniel.