Obeah Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Mexique et Amérique centrale / Nicaragua / Obeah Bluefields au Nicaragua © iStock / dimarik Extrait du guide : Nicaragua Papier (livre entier) 34,95 $ Pays de lacs et de volcans, le Nicaragua s’explore à travers sa jungle tropicale et ses villes coloniales, ses rivières tumultueuses et ses cratères volcaniques, ses bourgades antillaises et ses plages infinies et désertes. Voir la suite Obeah D’après les anthropologues, la pratique de l’obeah provient d’une religion africaine importée par des esclaves. Quelles que soient ses origines exactes, cependant, il s’est toujours agi, aussi loin qu’on s’en souvienne, d’une des pratiques et croyances les plus ancrées à Bluefields, et ce, auprès de toutes les couches sociales. Personne ne sait précisément ce que font les femmes et les hommes voués à ce culte, non plus qu’on ne saurait identifier les objets qui s’y trouvent liés. D’ailleurs, si l’obeah se pratique, personne n’en parle. Toutefois, on s’entend traditionnellement pour dire que l’obeah est une forme d’occultisme qui fait appel à certains rites et cérémonies – et que la Bible chrétienne y tiendrait même un rôle. Comment se débarrasser d’une personne indésirable Si quelqu’un vous ennuie, vous cause des problèmes ou vous répugne tout simplement, vous pouvez vous en débarrasser de la façon suivante : écrivez son nom sur un bout de papier, enveloppez-le dans un morceau de tissu noir sur lequel vous tracerez une croix rouge et introduisez-le dans une petite bouteille. Rendez-vous ensuite jusqu’à un cours d’eau, prononcez le nom de la personne indésirable comme si vous l’appeliez et jetez la bouteille à l’eau sans vous retourner. L’indésirable disparaîtra de votre vie pour ne plus jamais y reparaître. Comment garder un homme Si une femme désire garder un homme pour elle seule, et s’assurer qu’il ne la quittera jamais, il lui suffit de mêler un peu d’eau de son bain (à elle) à une boisson qu’elle lui fera consommer. Une autre des nombreuses techniques employées pour garder un homme, sans doute moins risquée et déplaisante pour le concerné, consiste à « enterrer », au fond d’un trou creusé dans le sol, sous la chambre à coucher conjugale, l’eau dans laquelle la femme aura lavé des sous-vêtements de l’homme. Tiré de The Oral History of Bluefields/La Historia Oral de Bluefields, du professeur Hugo Sujo Wilson, 1998, CIDCA-UCA. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : NICARAGUA LA FIÈVRE DENGUE, UNE MALADIE EN ÉMERGENCE MANAGUA LOS PUEBLOS BLANCOS