Le septième art russe Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Le tour du monde à Montréal / Le septième art russe Extrait du guide : Le tour du monde à Montréal En solde Papier (livre entier) 19,95 $ 24,95 $ Le tour du monde à Montréal vous invite à partir en voyage sans quitter les limites de la ville! Voir la suite Le septième art russeLa perspicacité propagandiste des bolcheviks a paradoxalement donné les moyens de travailler à beaucoup de cinéastes russes (Sergueï Eisenstein, Vsevolod Poudovkine, Alexandre Dovjenko, Dziga Vertov), au moins au début. Le totalitarisme stalinien a lui aussi utilisé le pouvoir du cinéma pour diffuser son idéologie. Mais, dans les années 1960, l’époque kroutchévienne a relâché la censure, et de grands réalisateurs sont apparus (Kira Mouratova, Elem Klimov, Gleb Panfilov, Andreï Kontchalovski...), avec des thèmes plus libérés. Dans les années 1970, Nikita Mikhalkov a fait surface; il est sans doute aujourd’hui l’un des cinéastes russes les plus connus. En 1986, La Petite Vera, de Vassili Pitchoul, est le dernier film soviétique et le premier de la nouvelle époque : il montre une jeunesse peu sage et des scènes de sexe. L’implosion de l’URSS en 1991 a porté un coup sévère au cinéma. La tutelle de l’État pesait lourd sur les cinéastes, mais les mettait à l’abri du besoin. Les lois du marché capitaliste ont déstabilisé l’édifice du septième art russe, qui parvient malgré tout à survivre. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LES QUARTIERSCHINOIS DU GRAND MONTRÉAL LE MAROC ET LABEAUTÉ LES INUITS AU CINÉMA LES POPULATIONSAUTOCHTONES