Les Inuits au cinéma Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Le tour du monde à Montréal / Les Inuits au cinéma Extrait du guide : Le tour du monde à Montréal En solde Papier (livre entier) 19,95 $ 24,95 $ Le tour du monde à Montréal vous invite à partir en voyage sans quitter les limites de la ville! Voir la suite Les Inuits au cinémaLes honneurs ont plu sur Atanarjuat, la légende de l’homme rapide (2001) de l’Inuit Zacharias Kunuk, coproducteur et réalisateur. Chaque fois que le film a été présenté dans un festival, il a gagné. Cette œuvre n’est pas du folklore sur les Inuits, mais une grande épopée, un voyage à travers le temps, l’espace et le froid. Un concentré de lointain parfaitement ficelé. Des histoires de saison qui forment un tout, une sorte de cycle de la vie. Le scénario, écrit en inuktitut, l’a rendu riche et complet. Il parle de tribus inuites nomades, de deux frères qui doivent se battre contre un mauvais sort lancé par un chaman, d’Atanarjuat (l’homme rapide) et d’Amaqjuaq (l’homme fort). Il parle de poursuite, de meurtre, de viol, de jalousie, puis de respect et de compassion. On se croirait au début du monde, comme si les Inuits étaient les seuls habitants existants, mais on embarque dans ce cercle des humains en perpétuel état de survie. Un film à voir ou à revoir. Agaguk (1992), réalisé par Jacques Dorfmann, se passe aussi dans le Grand Nord québécois, vers le milieu des années 1930. Agaguk, un jeune Inuit, fils du chaman Kroomak, tue un trappeur. Furieux, le père jette un sort à son fils, alors condamné à abandonner sa tribu en compagnie de sa femme, Igiyook. Ce film, basé sur le roman de l’écrivain québécois Yves Thériault, regorge de splendides images sur la vie dans le Nunavik, avec ses blizzards, ses bêtes sauvages, la trappe, l’exploitation par les Blancs, etc. Ce n’est pas un cours didactique sur les Inuits, mais une belle œuvre à saveur ethnologique pour découvrir les traditions de ce peuple. À voir absolument!Kabloonak (1990), de Claude Massot, se déroule également au Nunavik. Pendant un an, Nanook, un Inuit, est filmé dans son milieu de vie… jusqu’à ce qu’il meurt de faim. Un film devenu légendaire parce qu’il nous ouvre les yeux sur cette culture méconnue. Plus que recommandé. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LE MEILLEUR DEMONTRÉAL SELON ULYSSE LA PETITE VENISE FUMER LA CHICHA(SHEESHA) MONTRÉAL EN TEMPS ETLIEUX