La monarchie Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Asie / Comprendre la Thaïlande / La monarchie Extrait du guide : Comprendre la Thaïlande En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre la Thaïlande transformera tout voyage en Thaïlande en une expérience enrichissante grâce aux observations fines et attentives de l’auteur sur les us et coutumes qui ont cours dans ce pays asiatique. Voir la suite La monarchieLa monarchie est aujourd’hui une puissante institution politique en Thaïlande. Il n’en fut pourtant pas toujours ainsi. La fin de la monarchie absolue en 1932 et le sort réservé aux monarques partout en Asie laissent peu de place à l’optimisme lorsque Bhumibol Adulyadej hérite du trône des Chakri en 1946 et est couronné en 1950 sous le nom de Rama IX. Au cours des décennies suivantes, le Palais royal réussit contre toute attente à restaurer le prestige et l’influence de la monarchie. Né aux États-Unis, élevé en Suisse romande et parlant peu le thaï au moment d’accéder au trône à l’âge de 18 ans, Bhumibol projette aujourd’hui l’image du protecteur de la nation, et du souverain bouddhiste idéal. Bhumibol s’est servi, tout au long de son règne, de son autorité morale afin d’intervenir lors des conflits politiques, notamment en 1992, alors que des manifestations opposant un mouvement populaire pro-démocratique au régime militaire putschiste du général Suchinda Kraprayoon entraînèrent la mort de plusieurs personnes dans les rues de la capitale et la démission du général. Au plus fort de la lutte du gouvernement thaïlandais et de ses alliés américains contre le communisme, le monarque allait devenir un puissant symbole d’identité nationale. Le gouvernement décida d’en tirer profit en encourageant la distribution d’images du roi dans tous les foyers du royaume. Il ne fait pas de doute que Bhumibol, défenseur du bouddhisme et de la patrie, contribua à freiner le mouvement communiste en Thaïlande. Ce mouvement atteint son apogée à la fin des années 1970, mais ne réussit jamais à s’emparer du pouvoir. Les portraits du roi et de la reine occupent toujours une place sacrée dans les maisons des Thaïlandais, et constituent un héritage insoupçonné de la guerre froide. Les Thaïlandais vénèrent leur roi, et toute critique ou remarque désobligeante à l’égard de la monarchie constitue un faux pas important. Le crime de lèse-majesté est toujours passible d’emprisonnement, et aide à préserver la monarchie du regard critique des médias. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : QUELQUES RÈGLES DEPRONONCIATION COURANTES EN THAÏ MANGER DU RIZ MARCHÉ NOIR ETCONTREFAÇON PRIVILÈGESAMÉRICAINS