Obama, bien que populaire, ne fait pas rêver les Cubains Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Antilles / Comprendre Cuba / Obama, bien que populaire, ne fait pas rêver les Cubains Extrait du guide : Comprendre Cuba En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre Cuba est un ouvrage pour les voyageurs curieux, séduits par l’île communiste et qui veulent en savoir plus sur la société cubaine, sa culture et sa vie quotidienne. Voir la suite Obama, bien que populaire, ne fait pas rêver les CubainsLa Havane repeint ses vieux bâtiments. La Havane restaure ses rues. La Havane se refait une beauté pour la visite de Barack Obama [NDLR : en mars 2016]. Des milliers de travailleurs ont envahi les rues de la capitale depuis le début mars. Ils s’attaquent méthodiquement à la restauration des vieux palais, au bitume des vieilles rues par lesquelles passera le convoi présidentiel américain. Et à en juger par les préparatifs, les yeux du président devront se poser sur l’immense théâtre Karl Marx de la première avenue du quartier de Miramar. Mais aussi sur l’église Sainte-Rita, sur la cinquième avenue, où les Dames en blanc, les dissidentes les plus célèbres à l’étranger (mais peu connues à Cuba), défilent chaque dimanche. « Je vais aller voir Obama. Ce qui m’intéresse c’est de voir sa limousine, la Bestia (The Beast) », conte Yirina, mère au foyer. Pour le reste, la politique, Yirina s’en moque. Ces derniers jours, La Havane se préparait donc à recevoir Obama, mais il serait faux de dire que les Havanais s’enflamment pour cette visite et qu’ils en attendent beaucoup. L’immense majorité des Cubains, près de 80% sont nés après la Révolution, n’imaginent tout simplement pas de futur. « Ici rien ne change. Les choses seront toujours pareilles », note Yirina. Ramón, agriculteur quinquagénaire des environs de la capitale, en est sûr. « Le fait qu’Obama vienne ne changera rien pour moi. Depuis le changement de notre modèle socialiste pour une économie plus capitaliste, les prix ont augmenté », assure Ramón, avant de conclure : « Les Américains n’ont jamais réussi à nous faire plier, même pendant la période spéciale où l’on mangeait des feuilles de palmier, mais ils nous auront par le commerce. »Paru initialement dans Le Télégramme D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LES RUSSES À CUBAAUJOURD’HUI LES QUANTITÉSOFFICIELLES DE LA LIBRETA (MENSUELLEMENT CES CHIFFRES VARIENT) : LES REPAS DE LAPÉRIODE SPÉCIALE LES ROLLING STONES ÀCUBA, ENFIN!