Les Rolling Stones à Cuba, enfin! Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Antilles / Comprendre Cuba / Les Rolling Stones à Cuba, enfin! Extrait du guide : Comprendre Cuba En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre Cuba est un ouvrage pour les voyageurs curieux, séduits par l’île communiste et qui veulent en savoir plus sur la société cubaine, sa culture et sa vie quotidienne. Voir la suite Les Rolling Stones à Cuba, enfin! La Yipi (Jeep) septuagénaire, six passagers à l’arrière, trois à l’avant, avale les faubourgs de La Havane. La Yipi danse. La Yipi crache de toutes parts un reggaetón endiablé qui envahit l’habitacle. Et les Stones? « Il faut voir. Nous allons les entendre pour la première fois. Nous ne les connaissions pas il y a encore 15 jours », lance Mykel, un petit Métis, accompagné de sa fiancée. Direction les plaines du complexe sportif de la Ciudad Deportiva, où les Rolling Stones ont posé leurs scènes. La foule, majoritairement adolescente et bon enfant, multiplie les selfies. Pas d’alcool, pas de drogues. La Police nationale révolutionnaire veille. La température est douce. Voici les Rolling Stones. Mick Jagger, veste rouge de circonstance, lance en espagnol un « Nous sommes ici, finalement ». La formation anglaise, jugée capitaliste et décadente, n’a pas été interdite officiellement, mais fortement déconseillée à l’écoute pendant un demi-siècle. Plus rien de cela n’a de sens aujourd’hui. À 84 ans, Raúl Castro est devenu un rocker. Alors, entre deux titres, Mick Jagger, le rebelle, ose : « Il paraît qu’il était difficile d’écouter notre musique, mais nous sommes ici. Il semble que Cuba est en train de changer. » Les réactions des 500 000 personnes présentes sont timides. La jeune foule cubaine ne se passionne pas. L’île vibre pour la salsa, le reggaetón, plus que pour le rock. Vraiment, Cuba est encore un autre monde.Paru initialement dans Le Figaro D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LES CANADIENS DECUBA LES ARTISTES CUBAINSDÉCOUVRENT LE MONDE LES ACCORDSCUBA-VENEZUELA AU QUOTIDIEN LES ANTENNES DE LALIBERTÉ