Les États-Unis, pragmatiques en affaires à Cuba Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Antilles / Comprendre Cuba / Les États-Unis, pragmatiques en affaires à Cuba Extrait du guide : Comprendre Cuba En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre Cuba est un ouvrage pour les voyageurs curieux, séduits par l’île communiste et qui veulent en savoir plus sur la société cubaine, sa culture et sa vie quotidienne. Voir la suite Les États-Unis, pragmatiques en affaires à CubaTout a commencé en novembre 2015 au pavillon américain de la FIHAV, la Foire internationale de La Havane, le grand rendez-vous annuel des affaires à Cuba. Petits entrepreneurs, guajiros (paysans), élégantes aux leggins multicolores, tous n'avaient d'yeux que pour un mini-tracteur rouge communiste, exposé au stand d'une entreprise américaine, Cleber LLC. Une machine que ses concepteurs américains ont appelée Oggun, en hommage à la déesse de la santería, la religion afro-cubaine. Oggun n'a rien à voir avec les tracteurs géants des grandes exploitations. C'est un petit modèle adapté aux besoins des coopératives non gouvernementales et des agriculteurs privés cubains. « À Cuba, nous avons encore beaucoup d'animaux de trait. Rien n'est facile pour les agriculteurs, car même les tracteurs de l'époque des Russes [URSS] n'ont souvent plus de pièces pour fonctionner », confie Milena, une jeune ingénieure agricole. Cleber a obtenu de la part des administrations américaines et cubaines le droit d'assembler ses tracteurs dans la zone économique spéciale de Mariel, près de La Havane. La première usine des États-Unis à venir à Cuba depuis 1958 est un investissement modeste, de l'ordre de 5 à 10 millions de dollars. Elle produira environ 1 000 tracteurs par an, vendus à un prix allant de 8 000 à 10 000 dollars.Plutôt que de se lancer dans de gros programmes d'infrastructures, les entreprises américaines cherchent à répondre aux besoins d'une économie artisanale. […] Avant un éventuel décollage économique de Cuba, ces dernières visent à satisfaire tous azimuts les besoins des 496 000 cuentapropistas (entrepreneurs privés) de l'île, les seuls dont tant le pouvoir d'achat que les besoins en produits américains sont réels : coiffeurs, salons de manucure, mécaniciens, réparateurs de téléphones portables…Paru initialement dans Le Figaro D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LES FORMESJURIDIQUES D’INVESTISSEMENT OU DE PARTICIPATION DE SOCIÉTÉS ÉTRANGÈRES (EN 2016) LES DOCUMENTSNÉCESSAIRES POUR TOUTE IMPLANTATION COMMERCIALE À CUBA LES PRINCIPAUXPARTENAIRES COMMERCIAUX DE CUBA EN 2015 LES RUSSES À CUBAAUJOURD’HUI