Saint frère André Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Chemins spirituels et religieux du Québec / Saint frère André Extrait du guide : Chemins spirituels et religieux du Québec En solde Papier (livre entier) 19,95 $ 24,95 $ Voici un guide unique en son genre, une véritable invitation à découvrir les lieux spirituels qui parsèment les régions du Québec et à y vivre des expériences exceptionnelles. Voir la suite Saint frère AndréL’histoire de l’Oratoire Saint-Joseph est intimement liée à celle de saint frère André. Né sous le nom d’Alfred Bessette en 1845, à Saint-Grégoire d’Iberville (aujourd’hui Mont-Saint-Grégoire, à environ 50 km au sud-est de Montréal), le frère André était le huitième d’une famille modeste de 12 enfants. Son père mourut alors qu’il avait 9 ans et sa mère, quand il en avait 12. Avec peu d’instruction, le jeune orphelin exerça plusieurs métiers manuels. Il devint garçon de ferme, boulanger, forgeron et apprenti cordonnier, mais sa santé fragile l’empêcha de poursuivre ces métiers. Adolescent, il émigra en Nouvelle-Angleterre pour travailler dans une usine de filature dans le Connecticut. À son retour au pays, quatre ans plus tard, il entra dans la Congrégation de Sainte-Croix, au sein de laquelle il devint le frère André. Il fut nommé portier au Collège Notre-Dame, l’édifice situé en face de l’Oratoire Saint-Joseph. Il y demeura une quarantaine d’années ! Archives de l’Oratoire Saint-JosephLe frère André vouait une très grande dévotion à saint Joseph et passait une partie de ses nuits à prier Dieu et à invoquer le saint. Il était sensible à la souffrance des gens, ce qui l’amena à visiter les malades pour les réconforter. Souvent, pour apaiser leur souffrance, il leur recommandait d’appliquer de l’huile provenant de la lampe qui brûlait au pied de la statue de saint Joseph dans la chapelle du collège. À ses 30 ans, des rumeurs sur des guérisons miraculeuses dont il aurait été l’instigateur commencèrent à se propager et de plus en plus de gens se présentaient au collège pour le rencontrer. À la longue, les parents des élèves et les supérieurs du frère André désapprouvèrent la présence d’autant de malades, parfois contagieux, dans l’enceinte de l’établissement. Le frère André reçut alors l’ordre de ne plus les y accueillir et d’aller dans une petite gare adjacente pour les recevoir. Vaine tentative, car les gens continuaient d’affluer en nombre croissant aux portes du collège.La confiance du frère André en saint Joseph n’avait pas d’égale et cette affirmation de foi lui permit d’intercéder auprès de lui pour rétablir le bien-être des gens. Des milliers de témoignages de guérison l’indiquent. Malgré sa santé fragile, il s’acquittait de sa tâche de portier et d’homme à tout faire au collège, en plus de venir en aide aux malades.Le frère André aimait aussi profondément la montagne en face du collège et nourrit pendant des années le grand rêve d’y construire une chapelle en l’honneur de saint Joseph. C’est à force de détermination que, lorsqu’en 1896 la communauté de Sainte-Croix fit l’acquisition d’un terrain sur le mont Royal, le frère André et ses amis présentèrent une demande pour y bâtir une petite chapelle au nom de saint Joseph.Ce n’est toutefois qu’en 1904 que les supérieurs approuvèrent le projet. Personne n’aurait prédit que cet homme, humble et discret, allait, grâce à sa foi et à sa détermination, rendre possible la réalisation d’un tel chef-d’œuvre. Pourtant la petite chapelle est aujourd’hui un site de pèlerinage de grande envergure qui accueille annuellement plus de 2 millions de personnes issues de toute origine et de toute confession.Après une longue vie de service et de dévotion, le frère André est décédé le 6 janvier 1937 alors qu’il était âgé de 91 ans. Les obsèques de cet homme du peuple ont été dignes de celles d’un homme d’État. Plus d’un million de personnes ont assisté à ses funérailles et des centaines de milliers de fidèles défilèrent en continu devant son cercueil pour lui rendre un dernier hommage.En 2010, soit 73 ans après la mort du frère André, le pape Benoît XVI le canonisa et le déclara saint André Bessette. Toutefois au Québec, on le désigne davantage comme saint frère André. Le chemin vers cette nomination fut long. Plusieurs enquêtes ordonnées par l’Église catholique, des pétitions et des plaidoyers de millions de personnes se sont succédé avant l’octroi de cette désignation.Pour l’occasion, un reliquaire comportant une fiole de verre avec des particules prélevées de son cœur a été conçu. Ainsi voyage-t-il de cette manière aujourd’hui à travers le monde à la rencontre des fidèles qui désirent l’accueillir et lui témoigner leur affection. Saint frère André fut portier au Collège Notre-Dame, mais en réalité, c’est sur les portes du divin qu’il veillait ! D'autres articles qui pourraient vous intéresser : GUIDO NINCHERI LE PHILOSOPHE KITARÔNISHIDA QUI SONT LESAUGUSTINES DE LA MISÉRICORDE DE JÉSUS ? LE FRÈREMARIE-VICTORIN