Un ceilidh en Nouvelle-Écosse Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Acadie et Provinces maritimes / Un ceilidh en Nouvelle-Écosse La route du Cap Breton en Nouvelle-Écosse Photo © iStockphoto - DenisTangneyJr Extrait du guide : Acadie et Provinces maritimes Papier (livre entier) 29,95 $ Les provinces maritimes canadiennes, soit le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, forment une région pittoresque qui conjugue la splendeur de milliers de kilomètres de paysages côtiers à de riches traditions locales et à un art de vivre fascinant. Voir la suite Un ceilidh Ceilidh (se prononce « qué-lit ») est l’un des rares mots gaéliques à s’être fait une place dans la langue anglaise. Si quelqu’un parle aujourd’hui d’un ceilidh, on pourrait penser, si l’on est natif de la Nouvelle-Écosse, à un spectacle de musique et de danse celtiques, par exemple. Cette interprétation moderne diffère beaucoup de la définition traditionnelle de ceilidh. La traduction la plus fidèle de ce mot gaélique est « visite à la maison » et sa signification englobait beaucoup de traditions. Pendant des siècles, la culture gaélique s’est surtout transmise oralement. Les jeunes générations apprenaient et absorbaient le savoir traditionnel de manière informelle auprès de leurs aînés. Au nombre des formes culturelles transmises, on retrouve les contes et légendes, les blagues et les anecdotes, les histoires de sorcellerie, de lutins, les proverbes, l’histoire locale et les chansons. L’endroit où se passait le ceilidh jouait un rôle important dans la transmission des connaissances culturelles gaéliques. Chaque localité avait au moins un lieu de rencontre communautaire. La fréquence des visites rendait les gens très proches les uns des autres. Les taigh ceilidh (maisons du ceilidh) étaient les lieux de rendez-vous par excellence où se rencontrer, surtout durant les longues soirées d’hiver. Chaque maison de ceilidh avait une spécialité. Une maison pouvait attirer ceux qui s’intéressaient plus au violon et à la musique en général tandis que, dans une autre, on avait plus de chance d’entendre des histoires ou d’apprendre des chansons. Et d’autres encore présentaient de la danse et des cornemuseurs. Comme le voulait l’hospitalité traditionnelle des Hautes-Terres du Cap-Breton, chaque visiteur se voyait offrir à manger et aussi à boire, que ce soit du thé ou quelque chose de « plus fort », parfois durant toute la soirée et la nuit. Tous étaient les bienvenus, et cette hospitalité permettait de faire en sorte que les moins fortunés, ceux qui n’avaient pas de chez-soi, trouvaient nourriture, abri et chaleur, en se déplaçant d’une maison à l’autre dans les localités. On voyait encore des musiciens, des chanteurs et des raconteurs itinérants au tournant du XXe s. dans la région de l’île du Cap-Breton. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LE FRANÇAIS ACADIEN LA RÉPUBLIQUE DU MADAWASKA ESCAPADE À HALIFAX VOYAGE DANS LES PROVINCES ATLANTIQUES