Marcel Pagnol, ce fils d’Aubagne Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Fabuleuses Provence et Côte d'Azur / Marcel Pagnol, ce fils d’Aubagne Bastide de la La Royante à Aubagne en Provence. Par Al4085 — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, Extrait du guide : Fabuleuses Provence et Côte d'Azur Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleuses Provence et Côte d’Azur, un guide tout en couleurs et en photos magnifiques, offre une véritable odyssée visuelle à travers ces régions légendaire du sud-est de la France. Voir la suite Le fils d’Aubagne Natif d’Aubagne, Marcel Pagnol (1895-1974) a plus que tout autre artiste de son époque dépeint la Provence et ses gens. Élevé dans le quartier de « La Pleine » à Marseille, cet écrivain, homme de théâtre et réalisateur talentueux, nommé à l’Académie française en 1946, fut un observateur attentif de la société de Marseille et du terroir provençal. Son amour pour la Provence, sa nature sauvage et les gens qui l’habitent, a donné naissance à un style unique, à la fois profondément méridional et formidablement humaniste. Naïf, touchant, savoureux, excessif, drôle et profond, le discours des personnages de sa petite comédie humaine joue sur tous les plans. Avec une plume intarissable et un sens de la repartie colorée, Pagnol a su amener ses lecteurs et ses spectateurs à la fois sur les chemins de la comédie de mœurs (Topaza, 1928), du mélodrame au ton débonnaire et folklorique (Marius, 1929; Fanny, 1931; César, 1946) et de la tendresse teintée de nostalgie (La Gloire de mon père, 1957; Le Château de ma mère, 1958; Le Temps des secrets, 1960). Pagnol a également donné ses lettres de noblesse au cinéma méridional. Symbole de tout un art de vivre, le cinéma de Pagnol naît en 1931 avec l’adaptation à l’écran de son succès théâtral Marius. L’année suivante, le cinéaste crée sa maison de production qu’il installe en plein Marseille, près du Prado. Le succès de l’adaptation cinématographique de sa première trilogie l’encourage à réaliser d’autres films, entre autres Angèle (1934), Regain (1937), Le Schpountz (1938), La Fille du puisatier (1940) et, bien sûr, La Femme du boulanger (1939), d’après une œuvre de Jean Giono, autre écrivain provençal de grand talent, natif de Manosque. Par son cinéma bien provençal, Marcel Pagnol a, entre autres choses, offert à son Midi un acteur d’exception, Jules Muraire, dit Raimu. D’innombrables cinéastes et comédiens ont marché, et marchent toujours, sur les traces de Pagnol. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : L’ORIGINE DE L’ÎLE DE BEAUTÉ : UN AIR PROVENÇAL À LA DÉCOUVERTE DE MARSEILLE, LA COLORÉE LA GÉNÉRATION « ROSÉ » LA LAVANDE