48 heures à St. John’s, Terre-Neuve : quoi voir, quoi faire? Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Provinces Atlantiques du Canada / Terre-Neuve / 48 heures à St. John’s, Terre-Neuve : quoi voir, quoi faire? Cap Spear | © iStock/ CookiesForDevo Extrait du guide : Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon Papier (livre entier) 16,95 $ Le guide Ulysse Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon est l’outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d’un séjour dans cette province canadienne et ce territoire français tout juste voisin. Voir la suite Lovée autour d’un havre naturel en eau profonde, St. John’s est une ville fascinante. La mosaïque pittoresque que forment ses maisons aux façades colorées, installées en gradins sur les collines qui plongent dans les eaux, constitue une vitrine touristique par excellence pour la province. Comptez deux bonnes journées pour explorer à pied la capitale de Terre-Neuve-et-Labrador. Gower Street C’est ici que vous trouverez les plus jolies maisons victoriennes de St. John’s. Cette rue d’un kilomètre de long est un véritable festin pour les yeux avec ses maisons aux façades colorées; d’ailleurs, leurs nuances acidulées leur ont valu le nom de Jellybean Row. Cette tradition pittoresque viendrait des pêcheurs terre-neuviens qui, arrivant au port, souhaitaient reconnaître leurs maisons à travers l’épais brouillard. The Rooms The Rooms est un musée qui regroupe sous un même toit les collections de certaines des grandes institutions provinciales. Ses expositions permanentes offrent un excellent panorama de l’histoire humaine de la province, avec, entre autres thèmes, le mode de vie des six nations autochtones résidant ou ayant résidé sur le territoire et la vie des colons et des pêcheurs au XIXe siècle. The Battery Quartier le plus photogénique de St. John’s, The Battery est devenu l’icône de la ville avec ses maisons de pêcheurs accrochées à la falaise de Signal Hill. Son nom vient du rôle militaire qu’il a joué jadis lors de la défense du port de St. John’s. Une chaîne reliant les rochers Chain Rock, au pied de The Battery, et Pancake Rock, de l’autre côté de The Narrows, fut installée dès 1770 afin de fermer et protéger la rade, puis elle fut remplacée, lors de la Seconde Guerre mondiale, par des filets anti-sous-marins contre les U-Boote allemands. On peut se promener à pied dans les ruelles du quartier, puis rejoindre la tour Cabot par de très beaux sentiers de randonnée. Lieu historique national de Signal Hill Le site de Signal Hill est juché sur la colline du même nom, elle-même dominée par la tour Cabot, qui surplombe la rade. Utilisé au XVIIIe siècle pour signaler, à l’aide de drapeaux, l’arrivée des navires aux autorités militaires et aux marchands de St. John’s, il a ensuite été le siège des défenses de la ville jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’endroit a également été le théâtre, en 1762, de la dernière bataille de la guerre de Sept Ans en Amérique du Nord. Une reconstitution des exercices militaires (« Tattoo ») est présentée en été. Le centre d’accueil des visiteurs de Signal Hill présente une exposition sur la pêche et l’histoire de la ville et de Terre-Neuve. La tour Cabot (1897), le principal bâtiment de Signal Hill, abrite quant à elle une exposition sur l’histoire de la signalisation maritime et sur la vie de Guglielmo Marconi, qui capta ici le premier message envoyé sans fil d’outre-Atlantique en 1901. Quidi Vidi À l’est de Signal Hill se dresse fièrement Quidi Vidi, l’un des villages les plus pittoresques de la province. Bordé de parois rocheuses, Quidi Vidi est constitué de quelques maisons peintes de couleurs vives, d’une petite chapelle et, bien entendu, d’un port de pêche, actif depuis le XVIIe siècle. En route vers le port, vous longerez le lac Quidi Vidi, où est organisée chaque été la Royal St. John’s Regatta, une prestigieuse compétition d’aviron. Lieu historique national du Phare-de-Cap-Spear Le cap Spear est le point le plus à l’est du continent nord-américain. Compte tenu de sa situation géographique, un phare y fut érigé en 1835 puis modernisé au fil des années. En 1955, un nouveau phare prit le relais, tandis que l’ancien phare était restauré selon ses plans d’origine, meublé comme l’était la maison de son gardien en 1839 et ouvert aux visiteurs. Par beau temps, la vue sur l’océan et les baleines est spectaculaire. George Street Comptant le plus grand nombre de pubs, tavernes et bars par habitant dans tout le Canada atlantique, St. John’s est une ville où la fête et l’alcool sont toujours présents. Bien que les rues Water et Duckworth abritent plusieurs institutions réputées du centre-ville, c’est George Street qui remporte la palme de l’artère la plus festive. Cette rue s’anime chaque soir au son des groupes folk, country, rock ou trad terre-neuviens dont la musique s’échappe des bars. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : RENSEIGNEMENTS GÉNÉRAUX POUR LES VOYAGES AU CANADA 5 PHARES PHOTOGÉNIQUES À TERRE-NEUVE ET SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON DIALOGUE AVEC FRÉDÉRIQUE SAUVÉE SUR TERRE-NEUVE ET SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON DEUX PARCS DE TERRE-NEUVE