Grande-Terre

Grande-Terre se présente comme un vaste plateau calcaire peu accidenté de 566 km². Ponctuée de mornes, soit de petites montagnes isolées qui ne dépassent guère 175 m de hauteur, et de champs de canne à sucre qui semblent s'allonger à l'infini, elle possède un visage résolument champêtre. La fertilité de ces terres a longtemps constitué la seule richesse de la Guadeloupe, mais on lui connaît aujourd'hui un autre trésor inestimable, soit les longs croissants de sable doré qui bordent la côte sud de l'île. Des plages si belles qu'elles attirent sans relâche les visiteurs fréquentant à qui mieux mieux les stations balnéaires de Gosier, Sainte-Anne et Saint-François.

Pointe-à-Pitre

S'ouvrant sur le Petit Cul-de-Sac Marin, Pointe-à-Pitre est le cœur économique et industriel de l'île. La ville, d'une taille appréciable, se compose de bâtiments modernes, de belles maisons et d'artères animées, où vous trouverez des boutiques hors taxes proposant des produits de luxe en tout genre. Mais Pointe-à-Pitre possède aussi quelques rues pittoresques , notamment autour de la rade, où les marchands viennent étaler fruits et légumes locaux de même que diverses pièces d'artisanat.

Gosier

Autrefois dénommée Grand Gosier (qui signifie «pélican» en créole), car une communauté de pélicans y vivaient, Gosier est le haut lieu du tourisme guadeloupéen depuis les années soixante et dispose du plus grand parc hôtelier de la Guadeloupe. La colonie de pélicans a, depuis, quelque peu délaissé la région et a été remplacée par des vacanciers qui viennent se reposer sur les plages ensoleillées, bordées par la mer des Caraïbes, et profiter d'installations hôtelières pouvant les accueillir confortablement.

Il existe deux agglomérations à Gosier. La première, appelée Bas-du-Fort, est, comme son nom l'indique, implantée au pied du fort Fleur d'Épée et, à 5 km de là, la seconde est constituée des quartiers Montauban, Pointe de la Verdure, et du centre-ville. Il est possible de loger dans l'un ou l'autre des deux quartiers, des hôtels confortables y ayant été bâtis.

Sainte-Anne

Sainte-Anne apparaît comme un village paisible, longeant une superbe plage de sable. Quelques hôtels y ont été construits, mais en moins grand nombre que dans les localités voisines de Gosier et de Saint-François. Tout en étant touristique, le village a gardé un cachet plus authentique.

Sainte-Anne possède deux magnifiques plages : juste avant d'entrer dans la ville (après le Club Med), en étant attentif, vous verrez un étroit chemin qui mène à la première plage, la plage de la Caravelle; la seconde s'allonge en bordure du centre-ville. Le long de cette plage, vous trouverez une foule d'installations pouvant répondre à tous vos besoins : centre de sports nautiques, comptoirs à glaces et petits restos.

Saint-François

Il n'y a pas si longtemps, Saint-François n'était qu'un petit village, établi au bord d'une des plus belles plages de Grande-Terre, dont les habitants tiraient leur revenu de la culture du sucre et de la pêche. Dans les années soixante-dix, on favorisa l'émergence d'une industrie touristique. Elle n'en a pas, pour autant, perdu de son charme et conserve des quartiers pittoresques. Il faut prendre le temps de découvrir les deux facettes de Saint-François. Celle que vous serez amené à découvrir en premier est son centre touristique, aménagé sur l'avenue de l'Europe, où ont été bâtis de grands complexes hôteliers, des restaurants et des boutiques, et qui s'étend jusqu'à la marina.

Pour voir l'autre facette de Saint-François, il faut aller vous promener dans le village sur l'une des petites rues bordées de cases créoles, ou au bord de la mer pour observer les barques de pêcheurs flotter doucement. Bien sûr, Saint-François possède de magnifiques plages, notamment la plage des Raisins Clairs, qui compte parmi les plus belles de l'île.

Pointe des Châteaux

Le sud de Grande-Terre se termine en une longue pointe de terre appelée Pointe des Châteaux, s'allongeant dans l'océan Atlantique et s'égrenant en de multiples rochers escarpés. Ces rochers calcaires érodés par le vent et les vagues rappellent le profil d'un château médiéval, d'où le nom donné à cette pointe. Un sentier partant de la plage mène au sommet de la colline qui domine la pointe, en un point d'où vous pourrez admirer, d'un côté, le superbe paysage des côtes et des falaises escarpées qui laissent la place par endroits aux petites anses tranquilles et, de l'autre, le spectacle de la mer, souvent houleuse, qui vient se fracasser sur les rochers.

Le Moule

Le Moule dispose de toutes les ressources pour plaire aux vacanciers : une belle plage pour les amateurs de soleil, des vagues pour les véliplanchistes, ainsi que des hôtels et restaurants pour les personnes recherchant un certain confort. Au centre-ville, prenez le temps d'admirer la jolie façade néoclassique de l'église Saint Jean-Baptiste (1850), classée monument historique, qui agrémente joliment le parc central.

La Porte d'Enfer

En ce point de la côte, la mer s'engouffre dans les terres et forme un vaste lagon. Les falaises ont laissé la place à une plage étonnamment tranquille, où vous pouvez vous baigner sans souci. De part et d'autre du lagon se dressent les falaises. Un sentier longe celles-ci du côté est et mène au Trou de madame Coco. Selon la légende, dans cette grotte, aurait disparu un jour cette dame, qu'on aurait vu marcher sur les flots en tenant une ombrelle... Pour vous rendre à la grotte, il faut suivre le sentier pendant une quinzaine de minutes. La marche n'est pas particulièrement exigeante, mais il est recommandé de vous munir de bonnes chaussures, car les rochers pourraient vous blesser les pieds.

Pointe de la Grande Vigie

L'extrême pointe nord de Grande-Terre se termine en d'abruptes falaises, hautes de quelque 80 m. Ici, vous ne croiserez plus de belles plages de sable caressées par la mer, mais des rochers sur lesquels se brisent les vagues. Au loin, par temps clair, on distingue les îles voisines. Des sentiers sillonnent la Pointe de la Grande Vigie et mènent au bord des précipices. Ils révèlent des paysages beaux à couper le souffle qui méritent un moment d'arrêt. Ils sont accessibles à tous, mais, pour bien apprécier la balade, il vaut mieux être équipé de bonnes chaussures. Le vent y est parfois fort, aussi fait-il plus frais. Durant la saison des pluies, un coupe-vent peut être utile.

Port-Louis

Port-Louis consiste en l'un de ces villages de pêcheurs caractéristiques de l'île. Il s'est implanté non loin du bord de l'eau, et la vie au village est étroitement liée à l'océan, à ses caprices et à ses largesses. Il possède un port pittoresque, au large duquel flottent quelques barques colorées. Port-Louis bénéficie en outre de la belle plage de l'Anse de Souffleur.

Petit-Canal

Petite ville typique des côtes guadeloupéennes, Petit-Canal est simple et tranquille. Elle a conservé des allures authentiques qui lui donnent un certain charme. Elle ne dispose pas d'attraits touristiques particuliers, mais bénéficie d'un fort joli parc fleuri. Petit-Canal fut très tôt au coeur d'une riche région sucrière et, dès la fin du XVIIIe siècle, on y dénombrait plusieurs habitations sucrières. Des moulins à vent, ou ce qu'il en reste, témoignent encore de ces riches années.

Morne-à-L'Eau

Situé en retrait des côtes, Morne-à-l'Eau est un bourg de moyenne importance, au carrefour des routes nationales qui sillonnent le centre et le nord de Grande-Terre. À l'entrée de la ville, la route mène au cimetière qui a fait la réputation de la ville. Construit à flanc de colline, il arbore des monuments funéraires faits de pièces de céramique disposées en damier, de couleurs noire et blanche. Le centre-ville entoure la place centrale, bordée des étals du marché.

Grands-Fonds

En revenant vers Pointe-à-Pitre, il est agréable de passer par les routes secondaires qui sillonnent l'intérieur de Grande-Terre, dans la région dénommée Grands-Fonds. Traversant d'abord des champs à perte de vue, puis des mornes qui se terminent abruptement, laissant la place à des vallées au coeur desquelles ont poussé de petits villages isolés et, par endroits, une forêt plus dense que celle bordant la côte, ces routes révèlent de singuliers paysages.