Les galeries intérieures de Montréal

Les galeries intérieures

L’inauguration de la Place Ville Marie, en 1962, avec sa galerie marchande au sous-sol, marque le point de départ de ce que l’on appelle aujourd’hui les galeries intérieures ou le Montréal souterrain. La construction du métro, qui débute la même année, accélère le développement de cette « cité sous la cité ». Rapidement, la plupart des commerces, des immeubles de bureaux et quelques hôtels du centre-ville sont stratégiquement reliés au réseau piétonnier souterrain (le RÉSO) et, par extension, au métro. Chaque station du métro raccordée au Montréal souterrain affiche des plans du RÉSO, lesquels permettent de se diriger dans ce dédale de couloirs et galeries.

Voici les zones principales de cette « ville souterraine », la plus grande au monde. Des couloirs souterrains relient entre elles les trois dernières et on peut se rendre de l’une à l’autre sans reprendre le métro :

• autour de la station Berri-UQAM, avec accès aux pavillons de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), à la Place Dupuis, à la Grande Bibliothèque et à la Gare d’autocars de Montréal;
• entre les stations Place-des-Arts et Place-d’Armes, avec accès à la Place des Arts, au Musée d’art contemporain, aux complexes Desjardins et Guy-Favreau, et au Palais des congrès;
• la station Square-Victoria–OACI, qui donne notamment accès au Centre de commerce mondial et à la tour de la Bourse;
• la plus fréquentée et la plus importante, autour des stations McGill, Peel et Bonaventure, englobant la gare Centrale, le Centre Bell ainsi que des centres commerciaux comme La Baie et le Centre Eaton.