La fièvre de l’or noir : une ombre sur le golfe du Saint-Laurent

Outre sa richesse biologique, le golfe du Saint-Laurent se caractérise par sa grande richesse géologique grâce à la formation de son bain sédimentaire, qui offre des conditions favorables à la présence de gisements d’hydrocarbures. C’est le cas de la structure géologique dénommée Old Harry dans le bassin Madeleine, à la frontière du Québec et de Terre-Neuve-et-Labrador, qui contiendrait des réserves importantes de pétrole et/ou de gaz.

Toutefois, l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures sont risquées, coûteuses, dangereuses, et intrinsèquement polluantes, sans compter qu’elles s’accompagnent immanquablement de déversements, petits ou grands. Peu importe l’ampleur du déversement pétrolier, les impacts écologiques sont importants et entraînent des répercussions à long terme. Comme cinq provinces et des centaines de communautés côtières bordent le golfe du Saint-Laurent et en dépendent pour leurs activités socioéconomiques (pêche, tourisme, etc.), un déversement de pétrole au cœur du golfe aurait des conséquences économiques et biologiques d’envergure cataclysmique pour tout l’est du Canada!