Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Comprendre l'Espagne / Sur les chemins de Saint-Jacques de Compostelle Cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle ©iStockphoto.com/Luso Extrait du guide : Comprendre l'Espagne En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre l’Espagne est un livre pour mieux saisir toutes les couleurs de ce pays ensoleillé d’Europe. Voir la suite Sur les chemins de Compostelle Le 25 juillet 813, une étoile aurait indiqué à des bergers le lieu de la sépulture de saint Jacques le Majeur, l’apôtre évangélisateur de l’Espagne, dont les reliques seraient miraculeusement parvenues de Jérusalem jusqu’au Finisterre galicien, emportées par les vents et les vagues. Ainsi le veut la légende, opportunément exhumée dès le début de la Reconquête par des rois chrétiens désireux de galvaniser toutes les volontés dans leur lutte contre les Maures. Ce qui commença comme un culte local attira bientôt un flux incessant de « jacquaires » venus de tous les horizons. Ce pèlerinage modifia la face des villes – quel beau chapelet d’églises, de ponts et d’hospices prêts à accueillir le marcheur! – et vint désenclaver des provinces reculées en ouvrant la voie aux échanges économiques, artistiques et culturels. D’autant plus qu’il ne s’agissait pas d’un unique camino. Les chemins portugais et anglais, ainsi que les routes maritimes et la Vía de la Plata, ancienne voie romaine, étaient autant de manières de rallier Saint-Jacques-de-Compostelle (Santiago de Compostela), mais le chemin terrestre le plus fréquenté reste le Chemin français. Il entre en Espagne par Somport ou Roncevaux, dans les Pyrénées, traverse ensuite la Navarre, La Rioja et la Castille-León pour pénétrer en Galice par O Cebreiro avant d’atteindre Montjoie, le Monte del gozo, et enfin Compostelle. Depuis des siècles, les fidèles enfoncent leurs doigts dans les cinq trous creusés dans la façade de la cathédrale par des millions de pèlerins, avant d’aller baiser le reliquaire du saint, sous les bouffées d’encens de l’énorme botafumeiro. Déclarée Premier itinéraire culturel européen en 1987 (« L’Europe s’est faite en allant en pèlerinage à Compostelle », écrivait Goethe), la route de Saint-Jacques continue de drainer des milliers de fidèles vers la tombe de l’apôtre. Si au Moyen-Âge on s’y rendait en quête d’indulgence ou pour obtenir une grâce, aujourd’hui les buts se sont diversifiés, du défi sportif au parcours culturel, sans exclure les motivations spirituelles, le cheminement vers soi ou le désir de rencontres. Toute raison est bonne pour se mettre en chemin. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : QUELQUES LOCUTIONS ET MOTS COURANTS EN CATALAN LA COPLA : UNE PASSION ESPAGNOLE LA COQUILLE SAINT-JACQUES, SYMBOLE MONDIAL DES JACOBITES 10 CONDITIONS GAGNANTES POUR BIEN VIVRE MON CHEMIN DE COMPOSTELLE