Les derniers combattants du Che Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Antilles / Comprendre Cuba / Les derniers combattants du Che Extrait du guide : Comprendre Cuba En solde Papier (livre entier) 12,95 $ 17,95 $ Comprendre Cuba est un ouvrage pour les voyageurs curieux, séduits par l’île communiste et qui veulent en savoir plus sur la société cubaine, sa culture et sa vie quotidienne. Voir la suite Les derniers combattants du CheÀ Santa Clara, la ferveur des anciens compagnons de Guevara pour leur chef est toujours intacte. « Le Che n’était pas un homme bavard, en tout cas pas avec nous. Le soir, lorsque nous étions dans le maquis, il repassait son uniforme ou il nettoyait ses affaires. Il se tenait à l’écart et il ne faisait jamais de grands discours », confie Narciso Tamayo, l’un des derniers hommes encore en vie à avoir combattu avec Ernesto Guevara dans la région de Santa Clara. Originaire de la province de Granma, Narciso Tamayo, 75 ans, a rejoint Guevara en août 1958, lorsque celui-ci a quitté la Sierra Maestra avec environ 200 hommes pour envahir le reste du pays. Mayo, comme l’appellent ses amis, se souvient : « Le plus dur, c’était la faim. Nous avions si peu que je ne me souviens pas de ce que nous mangions, mais c’était 10 fois pire que pendant la période spéciale [les années qui ont suivi la chute de l’URSS]. »Ramón Fonseca souligne : « Nous n’avions pas le droit de toucher à la nourriture des paysans, de faire des razzias. Fidel nous l’interdisait et c’était la même chose pour le Che. » Si l’ancien guérillero jure que les Cubains soutenaient la Révolution, Mayo est plus modéré : « La population de Santa Clara est restée tranquille, sauf à la fin, lors de la dernière bataille. Le Che était là avec 18 combattants. Ils ont fait dérailler le train blindé des forces de la tyrannie. Là, la population était avec nous. Le plus dur, c’était avant. » Mayo réajuste son élégante casquette blanche et bleue : « À 25 ans, j’étais un peu plus vieux que les autres. Les combattants qui rejoignaient le Che étaient âgés de 15 ou 16 ans. Beaucoup avaient peur. Le Che nous a dit : “Réfléchissez bien. Ce ne sera pas une partie de danse.” Je n’ai jamais eu peur. »Paru initialement dans Le Temps D'autres articles qui pourraient vous intéresser : UNE PARTIE DEDOMINOS AVEC LES DERNIERS COMPAGNONS DE CHE GUEVARA OBAMA, BIEN QUEPOPULAIRE, NE FAIT PAS RÊVER LES CUBAINS VIVE LE TOURISMEMÉDICAL À LA HAVANE, LACRISE FAIT SUER LES CUBAINS