Le sirop d’érable Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Canada / Fabuleux Québec / Le sirop d’érable Extrait du guide : Fabuleux Québec Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleux Québec, un guide fabuleux sur le Québec, offre une véritable odyssée visuelle à travers cette province canadienne qu’est le Québec. Voir la suite Le sirop d’érable Lors de l’arrivée des premiers colons en Amérique, la tradition du sirop d’érable était bien établie à travers les différentes cultures autochtones. Il est en fait impossible de retracer exactement la découverte du sirop d’érable par les Premières Nations. Les Iroquois ont cependant une légende expliquant la venue du doux sirop. Ils racontent que Woksis, le Grand Chef, partait chasser un matin de printemps. Il prit donc son tomahawk à même l’arbre où il l’avait planté la veille. La nuit avait été froide, mais la journée s’annonçait douce. Ainsi, de la fente faite dans l’arbre, un érable, se mit à couler de la sève. Celle-ci coula dans un seau qui, par hasard, se trouvait sous le trou. À l’heure de préparer le repas du soir, la squaw de Woksis eut besoin d’eau. Elle vit le seau rempli de sève et pensa que cela lui éviterait un voyage à la rivière. Elle était une femme intelligente et consciencieuse qui méprisait le gaspillage. Elle goûta l’eau et la trouva un peu sucrée, mais tout de même bonne. Elle l’utilisa pour préparer son repas. À son retour, Woksis sentit l’arôme sucré de l’érable et sut de très loin que quelque chose de spécialement bon était en train de cuire. La sève était devenue un sirop et rendit leur repas exquis. C’est ainsi, comme le dit la légende, que naquit cette douce tradition. Aujourd’hui, la production acéricole, grâce à la technologie, se fait de façon plus ou moins artisanale, selon les besoins et les valeurs des cultivateurs. La saison des sucres a lieu au printemps, lorsque les températures nocturnes sont encore au-dessous de zéro et que les journées sont douces, ce qui permet à la sève de monter, et en plus grande quantité. C’est pourquoi la température joue un rôle clé dans la cueillette de l’« eau d’érable ». Seaux pour la récolte de la sève dans une érablière. © iStockphoto.com/huronphoto D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LA POUTINE, UN METSQUÉBÉCOISÀ LA CONQUÊTE DU MONDE DATES CLÉS DE LA VIEDU FRÈRE ANDRÉ LE ROCHER DEGRAND-MÈRE JOSEPH-ELZÉARBERNIER (1852-1934)