La bataille de Little Bighorn Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / États-Unis / Fabuleux Ouest américain / La bataille de Little Bighorn Vallée de Hayden. © iStockphoto.com/JREden Extrait du guide : Fabuleux Ouest américain Papier (livre entier) 34,95 $ Fabuleux Ouest américain, un guide fabuleux sur l’Ouest américain, offre une véritable odyssée visuelle à travers cette magnifique région qu’est l’Ouest américain. Voir la suite La bataille de Little Bighorn La conquête de l’Ouest occupe les écrans télé depuis des décennies et fait rêver petits et grands. De tous les lieux qui ont servi de décor, le plus chargé d’histoire est constitué d’une chaîne de petites collines situées tout près de la rivière Little Bighorn. C’est là que sont tombés le lieutenant-colonel George Armstrong Custer et, avec lui, plus de 260 hommes du 7e régiment de cavalerie des États-Unis, le 25 juin 1876. Huit ans plus tôt, une paix durable semblait s’établir entre le gouvernement américain et les grandes nations amérindiennes des plaines. Mais voilà qu’un prospecteur trouve de l’or dans ces collines, où des centaines d’autres le rejoignent. George Washington réagit en offrant aux Lakotas (aussi appelés Dakotas ou Sioux) de leur racheter cette partie de la réserve. Le prix offert n’a cependant rien à voir avec la valeur des terres. Les Lakotas rejettent la proposition. Les raids se multiplient contre les installations des Blancs. La bataille de Little Bighorn. © Werner Co./United States Library of Congress, cph.3b51987/Wikimedia/Domaine public Au printemps de 1876, des armées américaines se mettent en route vers le sud du Montana, où l’on présume que Sitting Bull, Crazy Horse et les autres chefs ont dressé leur campement. Les troupes américaines des territoires du Montana et du Dakota, sous les ordres du général Terry, se rejoignent au bord de la rivière Yellowstone, non loin de l’endroit où se jette la rivière Little Bighorn. Pour bloquer toute issue possible à l’est et repérer l’emplacement précis des Amérindiens, Terry décide de détacher Custer et le 7e régiment de cavalerie, soit environ 600 hommes. Les éclaireurs du 7e régiment ne tardent pas à localiser la fumée et la poussière d’un gros campement amérindien. Custer est convaincu de la supériorité de ses armes, suffisamment en tout cas pour diviser sa propre troupe en trois corps. Il garde avec lui cinq compagnies avec lesquelles il entend attaquer par le nord, après un détour destiné à préserver la surprise. Le lieutenant-colonel ignore cependant que le campement regroupe plus de 7 000 Amérindiens, dont plusieurs milliers de guerriers. Les Sioux, les Cheyennes et les Arapahos ont tôt fait de lui couper toute possibilité de retraite. Pour les hommes qui l’accompagnent, un calvaire commence. Ils tenteront d’établir des positions sur certaines collines, mais aucun ne survivra pour raconter leur échec. Les hommes des six autres compagnies entendent les coups de feu et comprennent que Custer est en grand péril. Ils essaient de lui venir en aide, mais les Sioux avaient anticipé la manœuvre et les contraignent bien vite à regagner les hauteurs où ils se sont réfugiés. Vainqueurs, Crazy Horse et Sitting Bull ne pouvaient cependant espérer rééditer leur exploit contre la colonne autrement plus puissante du général Terry. Les guerriers se dispersent donc en nations. Isolée, aucune de celles-ci ne parviendra à tenir en respect bien longtemps la cavalerie. À Little Bighorn, les guerriers ont sauvé leur honneur, mais également la vie d’un nombre considérable de femmes et d’enfants. C’est déjà beaucoup. Avec ses 263 membres de la cavalerie tués, Little Bighorn constitue une bien petite bataille, surtout après les boucheries de la guerre de Sécession. Mais elle a ébranlé la toute-puissance de l’homme blanc, puisque jamais un des régiments n’avait connu pareille humiliation. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : L’EXPÉDITION DELEWIS ET CLARK DANS LE MONTANA NOS CONSEILS LE WYOMING À LACARTE