Les festivals de Kyôto Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Asie / Fabuleux Japon / Les festivals de Kyôto Extrait du guide : Fabuleux Japon Papier (livre entier) 37,95 $ Fabuleux Japon vous propose une véritable odyssée visuelle dans un pays fascinant! Voir la suite Les festivals de KyôtoAoi Matsuri, le festival des roses trémières (mai)Datant du VIe s., le plus vieux festival de Kyôto honore les anciennes divinités. Après plusieurs inondations et une grande famine qui a dévasté la ville, l’empereur, qui voulait apaiser les dieux, inaugura ce festival en leur hommage, lequel se perpétue aujourd’hui. Liés aux deux plus vieux sanctuaires de la ville, les différents événements se déroulent en mai. Le 3 mai, au Shimogamo-jinja, des cavaliers pratiquent le yabusamé (tir à l’arc à cheval), alors que le 5 mai se tient une course de chevaux au Kamigamo-jinja. Le 15 mai, c’est la finale avec le grand défilé : les enfants et les jeunes des écoles primaires et secondaires de Kyôto sont alors vêtus de costumes d’époque, et certains sont portés sur des palanquins. Le départ a lieu dans le parc impérial Gosho, rue Marutamachi, puis les participants, tous habillés comme à l’époque de Heian, se dirigent vers le sanctuaire Shimogamo, avant de continuer jusqu’au Kamigomo-jinja.Gion Matsuri (14-17 juillet)Très ancien aussi, ce festival date de 869, année où une épidémie tua plusieurs personnes à Kyôto. Encore une fois, voulant apaiser les dieux, les religieux organisèrent ce festival. Du 14 au 16 juillet, on prépare les chars allégoriques dans les rues adjacentes au sanctuaire Yasaka-jinja, alors que de petits casse-croûtes s’installent aux alentours des rues Shijo et Karasuma, ce qui donne l’occasion de manger en plein air.Gion Matsuri.© Dreamstime.com/S35ktmoLa température à Kyôto atteint des sommets en été; donc, regarder passer les différents chars décorés pendant les quelques heures de la procession (17 juillet) exige une bonne préparation : de l’eau, de la nourriture, un chapeau, de la crème solaire. Ces magnifiques chars passent tout près du Yasaka-jinja (dans les rues Shijo, Kawaramachi et Oike). En soirée, des hommes vêtus de vestes traditionnelles portent des mikoshi (sanctuaires portatifs) vers le sanctuaire Yasaka.Gozan no Okuribi, l’illumination des grands caractères de Kyôto (16 août)Peu importe à quelle période de l’année on visite Kyôto, on remarque vite que, dans les montagnes qui entourent la ville à l’est, au nord et à l’ouest, quatre grands kanji (caractères chinois) et deux dessins sont gravés par le feu. C’est le 16 août, à partir de 20h, que cette cérémonie a lieu, et ce, pendant l’O-bon, la fête des morts bouddhiste, un jour férié pour plusieurs commerces. L’ambiance est davantage au recueillement qu’à la fête, contrairement aux autres festivals présentés ici.Gozan no Okuribi.© iStockphoto.com/Jii1959Le premier feu qu’on allume est un grand ? (dai, « grand ») dans l’est de la ville (près du Pavillon d’argent). Dix minutes plus tard, le caractère ? (myô, « étrange ») est allumé plus au nord, puis le ? (hô, « loi » pour « loi bouddhiste ») et le dessin d’un bateau s’enflamment beaucoup plus loin au nord. Puis on embrase un second ? (dai), cette fois dans l’ouest de la ville (près du temple Daikaku-ji, mais visible du Pavillon d’or). Finalement, on allume, toujours à l’ouest, vers 20h30, un dessin de torii, ce grand portail rouge de sanctuaire.Si l’O-bon est célébré partout au Japon, cette façon très particulière de le souligner à Kyôto est en vigueur depuis l’époque Muromachi (1336-1573). On dit que, pendant la fête des morts bouddhiste (du 13 au 16 août), les âmes tentent de revenir sur terre. En allumant les feux, on leur indique que leur place est aux cieux et on protège les vivants de leur influence.Jidai Matsuri, le festival des âges (22 octobre)Plus récent des festivals, le Jidai Matsuri a débuté lors de la fondation du Heian-jingû, soit en 1895. Pendant près d’une heure et demie, on remonte les âges en voyant défiler les personnages importants des différentes ères ou époques dont la ville de Kyôto fut témoin depuis sa fondation, voilà 1 200 ans : la restauration de Meiji (1868), l’époque d’Edo (1615-1866), l’époque Momoyama (1573-1614), l’époque Muromachi (1393-1572), l’époque Kamakura (1192-1333), l’époque de Fujiwara (897-1185), la mythique époque de Heian (794-1185) et finalement l’ère Enryaku (782-806).Le défilé de ce festival démarre au même endroit que le festival Aoi Matsuri, soit le parc impérial Gosho, rue Marutamachi. La procession se rend ensuite jusqu’au sanctuaire shinto Heian-jingû. Le Jidai Matsuri est plus intéressant à observer quand on connaît un peu l’histoire du Japon, marquée par les guerriers, les shoguns et les nobles dames. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : TAISHA-ZUKURI UN SYMBOLE IMPORTANT UN PEU D’HISTOIRE :LES AÏNOUS QUELQUES MOTSD’OKINAWAÏEN