L’économie sous la dictature Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Amérique du Sud / Fabuleux Chili / L’économie sous la dictature Palacio de La Moneda. ©iStockphoto / RStelmach Extrait du guide : Fabuleux Chili Papier (livre entier) 34,95 $ Le guide Ulysse Fabuleux Chili vous convie à une véritable odyssée visuelle à travers les diverses régions de ce fascinant pays. Voir la suite L’économie sous la dictature La dictature de Pinochet a fait en sorte que le pays devienne une sorte de banc d’essai des politiques de libre marché pour le moins extrémistes préconisées par un groupe d’économistes chiliens formés à l’Université de Chicago, appelés « Chicago Boys », influencés par l’économiste américain Milton Friedman, qui recevra le prix Nobel en 1976. L’application de ces politiques exigeait du gouvernement qu’il renonce activement à la propriété industrielle et à la réglementation de l’économie, qu’il réduise de façon énergique les barrières commerciales et qu’il sabre ouvertement dans les programmes d’assistance sociale. La plupart des mines, des fermes et des usines furent ainsi rendues à leurs propriétaires de départ sinon vendues aux enchères. Après une douloureuse période d’ajustement, le Chili put bénéficier d’une vague d’investissements privés et d’une hausse du taux de croissance économique. Parmi les effets secondaires de cette politique, il faut retenir l’abaissement des salaires, le déclin du niveau de vie et l’accroissement des inégalités sociales. Le secteur financier, en grande partie laissé sans surveillance, connut une croissance phénoménale, mais hérita, dans la foulée, d’un lourd fardeau de prêts irrécouvrables. Lorsque l’Amérique latine fut tout entière ébranlée, en 1982, par une grave crise financière, et que les sources de crédit se tarirent soudainement, il apparut à l’évidence qu’une partie de l’expérience avait mal tourné et que l’heure était venue de changer d’orientation. Afin d’éviter un effondrement complet de l’économie, le gouvernement militaire applique certaines mesures comme la conversion de la dette extérieure en capitaux propres au sein même d’entreprises chiliennes. Il hausse aussi les dépenses sociales. Il met ainsi sur pied un programme de travaux publics d’urgence dans le but de réduire le chômage et instaure des mesures d’aide pour les plus démunis. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LONG SÉJOUR AU CHILI À LA RENCONTRE DU SPECTACULAIRE PARQUE NACIONAL LOS GLACIARES EN PATAGONIE AMÉRIQUE DU SUD CHILI