Les glaciers avancent et reculent…

Les glaciers avancent et reculent…

Les glaciers du territoire connaissent par endroits une fonte assez alarmante, selon les climatologues. Certains glaciers sont à des centaines de mètres de l’endroit où ils se trouvaient il y a quelques dizaines d’années. Comme un glacier est formé de centaines de couches de neige qui se compactent et se transforment en glace, son mouvement est le résultat d’un ratio annuel bien simple : chute de neige versus fonte. Si l’hiver a été particulièrement généreux en neige et que le mercure se maintient dans les moyennes durant l’été, le glacier prend de l’expansion, mais si les conditions contraires surviennent, le volume du glacier diminue. Peu importe la tournure des événements, la neige continue bel et bien de s’accumuler au pied du glacier (appelé « front »), car la force gravitationnelle l’y encourage. Si la neige nouvellement parvenue au front du glacier conserve sa forme solide grâce aux températures froides, on dit que le glacier avance, et si le glacier recule, c’est que cette neige disparaît rapidement en arrivant au front. Selon la position géographique du glacier qui recule (haut de montagne, sur l’eau, etc.), cette neige disparaît par sublimation, par fonte, ou simplement se sépare du glacier par fragments et tombe dans l’océan ou une étendue d’eau quelconque : c’est ce que l’on appelle les « icebergs ».

Sur le lac Mendenhall.

© Dreamstime.com/Brandon Wood