L’environnement et les croisières en Alaska font-ils bon ménage?

L’environnement et les croisières en Alaska font-ils bon ménage?

Beaucoup d’eau a coulé sous les coques des navires depuis la toute première croisière en Alaska en 1890 et, malgré les millions de dollars investis pour améliorer les performances environnementales des paquebots de croisière, l’industrie souffre encore d’une réputation de « pollueuse ». Mais le temps des fumées noires, des déchets jetés dans l’océan et des passagers qui grimpent sur les glaciers est définitivement révolu. Les gouvernements ont raffermi les lois et les voyageurs ont resserré leurs exigences. En magasinant bien, les quelque 1,9 million de voyageurs qui choisissent annuellement l’Alaska comme destination, dont 51% par croisière, peuvent dénicher un forfait qui leur permettra de profiter des merveilles de la nature sans la détruire au passage. Les avancées technologiques en matière de purification et de réutilisation des eaux usées, d’usage de combustibles non sulfuriques et d’alimentation électrique aux ports (pour éviter de laisser tourner les moteurs durant tout le temps d’arrêt) ont rendu les immenses hôtels flottants plus « verts ». Sur le plan des accès, le U.S. National Park Service ne permet plus que deux bateaux par jour dans le parc national Glacier Bay.

Toutefois, certains incidents en mer font encore parfois les manchettes.