Les derniers mois de Simón Bolívar Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Amérique du Sud / Fabuleuse Colombie / Les derniers mois de Simón Bolívar La Quinta de San Pedro Alejandrino à Santa Marta en Colombie © iStock / mehdi33300 Extrait du guide : Fabuleuse Colombie Papier (livre entier) 34,95 $ Le guide Ulysse Fabuleuse Colombie vous convie à une véritable odyssée visuelle à travers les diverses régions de ce fascinant pays. Voir la suite Les derniers mois de Simón Bolívar Le 20 janvier 1830, lors du congrès réuni à Bogotá pour éviter la dissolution de la Grande-Colombie, malgré le fait que le Venezuela ait proclamé son indépendance une semaine auparavant, Simón Bolívar, qui souffre déjà de la tuberculose, offre sa démission, qui ne sera acceptée que le 4 mai suivant. Il quitte Bogotá le 8 mai avec quelques amis et l’argent de la vente de ses biens, ayant entre autres le projet de retourner en Europe. Cependant, il apprend l’assassinat du général vénézuélien Antonio José de Sucre, qu’il considérait comme son successeur naturel, ce qui l’abat profondément. De plus, la déclaration du Congrès vénézuélien, qui a l’intention de rompre les liens avec la Colombie tant qu’il resterait au pays, l’amène à vouloir s’exiler en Jamaïque, mais son état de santé l’en empêche. Il se rend alors à Santa Marta le 1er décembre, tandis que la maladie le ronge. Il vit pour quelque temps à la Casa de la Aduana, où commence son agonie. C’est alors qu’un ami espagnol, Don Joaquín de Mier y Benítez, l’accueille dans sa résidence de la Quinta de San Pedro Alejandro, près de la ville. En quelques heures, sa santé se détériore, mais il profitera de quelques moments de lucidité pour rédiger son testament et sa dernière proclamation, dans laquelle il dit espérer que sa mort permette la consolidation de l’union et la disparition des partis. Le Libertador est mort finalement le 17 décembre 1830, après avoir aidé cinq pays d’Amérique du Sud à se libérer de l’emprise espagnole (la Colombie, le Venezuela, le Pérou, la Bolivie et l’Équateur) – peu après son décès, la dissolution de la Grande-Colombie a été officiellement prononcée. Sa dépouille fut inhumée dans la cathédrale de Santa Marta, où elle est demeurée jusqu’en 1842, année de son transfert au Venezuela, son pays natal, et ce, selon ses dernières volontés. Ses restes furent alors inhumés dans la cathédrale de Caracas dans un sanctuaire familial, puis transférés au Panthéon national du Venezuela le 28 octobre 1876. Ils furent exhumés le 16 juillet 2010, à la demande du gouvernement vénézuélien, pour qu’ils soient analysés (plusieurs avaient toujours cru qu’il fut empoisonné, ce qui n’a pas été démontré). Enfin, le 24 juillet 2011, on remit les cendres de Simón Bolívar dans une nouvelle urne, couverte du nouveau drapeau de la République bolivarienne du Venezuela, lequel remplaça le drapeau qui recouvrait son ancienne urne depuis 1972. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : FERNANDO BOTERO CARTAGENA (COLOMBIE) CARTHAGÈNE : PLUS QU’UNE SIMPLE DESTINATION SOLEIL FERNANDO BOTERO, ARTISTE SENSIBLE ET ENGAGÉ