Les adeptes de longs séjours

Les longs séjours

En plus d’être en voie de propagation, le «long-séjouriste» (aussi appelé snowbird ou «touriste hivernal» ou le nomade digital) est d’emblée un individu de nature voyageuse. Il est de plus en plus éduqué et instruit, son âge moyen baisse avec les années (la majorité autour de 55 ans), et il est déjà initié aux voyages, ce qui lui fait d’ailleurs rêver, maintenant, de s’établir pour une plus longue période dans un pays étranger.

Le «long-séjouriste» mesure aussi son temps en termes de liberté. En effet, il a beaucoup de temps libre devant lui, du moins le temps qu’il veut accorder au long séjour qu’il souhaite effectuer. Cette notion de liberté se conjugue également à sa santé physique et mentale. Celle-ci est bonne ou assez bonne pour permettre non seulement d’entreprendre un tel projet, mais aussi de le mener à terme.

Aujourd'hui, avec la généralisation du télétravail, on peut très bien faire un long séjour à l'étranger tout en maintenant une activité rémunératrice.

Le «long-séjouriste» a au moins une raison qui le motive à s’expatrier en sol étranger pour plusieurs semaines ou plusieurs mois: se reposer ou encore faire une cure de chaleur au milieu de l’hiver, parfois tout cela à la fois ou un ensemble d’autres raisons.

Enfin, le «long-séjouriste» type est un individu tout à fait à l’aise avec l’idée de mettre sa «petite vie» en suspens pour en adopter une autre dans un environnement différent, et ce, durant plusieurs semaines ou plusieurs mois. En d’autres termes, le «long-séjouriste» peut baigner sans gêne et sans appréhension dans de tous nouveaux repères et laisser derrière lui son domicile, sa famille, ses amis et certaines habitudes de vie pour une longue période, et ce, sans angoisser ou même développer une forme inusitée de démangeaison corporelle.

Question maintenant: Votre profil correspond-il à celui-ci?

Pour les Canadiens qui s'installent hors du pays pour une longue période, la question des paiements en devise étrangères se pose. Il vaut alors mieux opter pour une carte de crédit qui n'ajoute pas de frais de conversion en sus du taux de change.