5 endroits d’où observer la dérive des icebergs à Terre-Neuve-et-Labrador Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Provinces Atlantiques du Canada / Terre-Neuve / 5 endroits d’où observer la dérive des icebergs à Terre-Neuve-et-Labrador L’observation des icebergs au large de Twillingate | © iStock/Frank Leung Extrait du guide : Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon Papier (livre entier) 16,95 $ Le guide Ulysse Explorez Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon est l’outil idéal pour planifier un voyage et tirer le maximum d’un séjour dans cette province canadienne et ce territoire français tout juste voisin. Voir la suite Façonnées par les embruns de l’océan et la dureté du climat, les côtes de Terre-Neuve-et-Labrador se laissent volontiers apprivoiser en été, lorsque les baleines, les oiseaux marins et les icebergs peuplent les eaux littorales. C’est la saison idéale pour les contempler lors d’une excursion en bateau ou d’une randonnée pédestre dans un des parcs nationaux et réserves écologiques ou fauniques de la province. Voici 5 endroits d’où observer la dérive des icebergs à Terre-Neuve-et-Labrador. 1- Depuis le navire cargo-passagers reliant les villages du Nunatsiavut, au Labrador, un passage obligé pour les icebergs qui dérivent depuis le Groenland Le Nunatsiavut est le nom donné au territoire inuit de la côte du Labrador, au nord de Cartwright. Encore inaccessible par la route, on ne peut s’y rendre qu’en avion ou à bord du navire cargo-passagers MV Northern Ranger, qui offre le service de cabotage de Happy Valley-Goose Bay jusqu’à Hopedale puis vers Nain. La croisière permet de sillonner les paysages inusités de la côte du Labrador et de partir à la rencontre des communautés inuites. Le bateau se rend chaque semaine dans six villages côtiers (Rigolet, Makkovik, Postville, Hopedale, Natuashish et Nain) afin d’assurer le transport des gens et le ravitaillement. 2- St. Anthony, qui permet l’observation des icebergs jusque tard dans la saison, parfois jusqu’en août En bordure d’un port intérieur, St. Anthony abrite la plus importante communauté du nord de la Grande Péninsule du Nord (Great Northern Peninsula). Depuis 1922, la ville est le siège social de la Grenfell Mission, mise sur pied afin d’offrir des soins médicaux aux populations isolées du nord de Terre-Neuve et du Labrador. La mission a été fondée par le docteur Wilfred Grenfell (1865-1940), qui, à partir de 1894, a développé le premier véritable réseau d’hôpitaux, d’infirmeries et d’orphelinats dans la région. 3- Twillingate, la capitale mondiale des icebergs, et ses anses environnantes où viennent s’échouer quelques dizaines de géants de glace entre les mois d’avril et de juillet Située sur South Twillingate Island, dans un archipel de la baie Notre-Dame, la ville de Twillingate est empreinte de charme, surtout pendant la saison estivale, et elle vit aujourd’hui essentiellement du tourisme à cause du déclin de la pêche. « Capitale mondiale des icebergs », elle est idéalement placée sur l’Iceberg Alley et la route de migration des baleines, que l’on peut observer lors d’une randonnée ou d’une excursion en mer. 4- Le phare de Bonavista, situé à la pointe de la péninsule du même nom au large de laquelle se trouve l’Iceberg Alley Le village de Bonavista constitue la plus importante communauté de la péninsule du même nom. Ses jolies résidences, vivement colorées, s’entourent de paysages vallonnés qui bordent un port très actif. Le Cape Bonavista Lighthouse, un phare restauré et meublé comme dans les années 1870, présente une exposition sur l’histoire des phares et sur la vie quotidienne de leurs gardiens. Le point de vue sur l’océan et les côtes rocheuses est magnifique, et il est même possible d’apercevoir des baleines et des icebergs en saison. 5- Signal Hill et sa vue panoramique sur la côte est de la péninsule d’Avalon, où les icebergs terminent souvent leur périple Le site de Signal Hill est juché sur la colline du même nom, elle-même dominée par la tour Cabot, qui surplombe la rade. Utilisé au XVIIIe siècle pour signaler, à l’aide de drapeaux, l’arrivée des navires aux autorités militaires et aux marchands de St. John’s, il a ensuite été le siège des défenses de la ville jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. L’endroit a également été le théâtre, en 1762, de la dernière bataille de la guerre de Sept Ans en Amérique du Nord. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : DEUX PARCS DE TERRE-NEUVE TERRE-NEUVE ET SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON EN 5 LIEUX OÙ RESSENTIR L’HÉRITAGE FRANÇAIS 5 ATTRAITS NATURELS INCONTOURNABLES À DÉCOUVRIR EN ALASKA TERRE-NEUVE-ET-LABRADOR