Centre du Québec Accueil / Contenus / Amérique du nord / Le Canada, une question de géographie / Le Québec / Centre du Québec La rivière Saint-François, Centre du Québec| © iStock / Pierre-Olivier Valiquette Située à mi-chemin entre Québec et Montréal, sur la rive sud du fleuve, la région du Centre-du-Québec embrasse deux formations morphologiques du territoire québécois : la plaine du Saint-Laurent et la chaîne des Appalaches. S’y étendent des zones rurales ouvertes très tôt à la colonisation, et le territoire en conserve toujours le lotissement hérité de l’époque seigneuriale. L’extrême sud présente des paysages légèrement vallonnés qui annoncent la chaîne des Appalaches. Drummondville et Victoriaville sont les deux pôles urbains et industriels de la région, qui compte par ailleurs bon nombre d’exploitations agricoles. Peuplée jadis d’un mélange de colons français, acadiens, loyalistes américains et britanniques, la région du Centre-du-Québec a connu un développement lent avant le milieu du XIXe siècle, alors que s’est amorcée une phase d’industrialisation qui n’a jamais connu de ralentissement depuis, à la suite de l’établissement du chemin de fer du Grand Tronc, dont l’emprise sert aujourd’hui de piste cyclable. On y trouve d’ailleurs certaines des usines les plus vastes et les plus modernes du Canada. Bécancour Bécancour, une municipalité très étendue, fut créée en 1965 par le regroupement de six villages beaucoup plus anciens s’étendant de Saint-Grégoire, à l’ouest, jusqu’à Gentilly inclusivement, à l’est. Son nom rappelle Pierre Robineau de Bécancour, qui, de 1684 à 1755, fut seigneur des lieux. On trouve à Bécancour un parc industriel où sont notamment regroupées l’Aluminerie de Bécancour et la centrale nucléaire Gentilly, désormais fermée. Victoriaville Cœur de l’économie du Centre-du-Québec , Victoriaville doit son développement à l’essor des industries du bois et du métal. L’ancienne ville d’Arthabaska constitue la partie sud de Victoriaville, à laquelle elle est aujourd’hui annexée. Son nom d’origine autochtone signifie « là où il y a des joncs et des roseaux ». Arthabaska est renommée pour ses belles demeures victoriennes, plus particulièrement celles qui bordent la rue Laurier Ouest. Supplantée par Victoriaville au début du XXe s., Arthabaska a su conserver en partie son charme de la Belle Époque. Drummondville Drummondville a été fondée par Frederick George Heriot à la suite de la guerre anglo-américaine de 1812. D’abord poste militaire sur la rivière Saint-François, l’endroit devient rapidement un centre industriel important grâce à l’implantation de moulins et de manufactures dans ses environs. Nicolet On trouve, dans la vallée du fleuve Saint-Laurent, quelques villes et villages fondés par des Acadiens réfugiés au Québec à la suite de la déportation des colons français de l’Acadie par l’armée britannique en 1755. La ville de Nicolet a constitué l’un de leurs refuges. Siège d’un évêché depuis 1877, la ville a connu un glissement de terrain majeur en 1955 ayant provoqué l’affaissement d’une partie du centre de la ville. Cette tragédie est imputable au sol glaiseux et marécageux qui borde le lac Saint-Pierre, interdisant l’aménagement d’agglomérations directement sur ses rives. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : LE PARC NATIONAL DE LA JACQUES-CARTIER ARCHITECTURE DES MAISONS DE LIMOILOU LE QUÉBEC AVEC RODOLPHE LASNES CANOT OU CANOË ?