Présentation d'Isla de la Juventud Accueil / Contenus / Antilles et Caraïbes / Cuba / Isla de la Juventud / Présentation d'Isla de la Juventud L'histoire de l'Isla de la Juventud s'écrit dès juin 1494, alors que Christophe Colomb, lors de son second voyage, accoste sur cette île qu'il nommera La Evangelista. Cependant, la découverte de peintures autochtones dans des grottes de la région de Punta de l'Este confirme que les aborigènes y séjournèrent bien avant l'arrivée des Européens, soit il y a près de 3000 ans. On peut aujourd'hui admirer ces peintures à l'Isla de la Juventud dans ce qui est considéré comme la «Chapelle Sixtine» de l'art mural autochtone en Amérique. Avec l'indépendance de Cuba, sous la tutelle des États-Unis, quelque 300 colons américains viennent s'y installer. Ces derniers ont laissé la marque de leur passage dans l'île, plus particulièrement dans l'architecture de certaines maisons de Nueva Gerona. En 1926, l'île devient officiellement un territoire cubain, et le début de la construction de l'énorme prison Presidio Modelo marque le retour de la vocation carcérale de l'Isla de la Juventud. Il fut même un temps où il y avait plus de prisonniers que d'hommes libres dans l'île! Fidel Castro, pris au piège lors de l'attaque du Cuartel Moncada, fut parmi les prisonniers de cette Sibérie cubaine. L’île porta successivement les noms d’Isla de las Cotorras (île des Perroquets) et d’Isla de los Pinos (île des Pins) puis devint en 1978 l’Isla de la Juventud (île de la Jeunesse), suite à la volonté du gouvernement castriste d’y mettre en place un modèle unique de socialisme. L’île devint alors une grande école pour des étudiants invités provenant de pays pauvres.