Cobá Accueil / Contenus / Amérique du nord / Mexique / Le Yucatán / Cobá Nohoch Mul. | © Shutterstock.com/Madrugada Verde Cobá est un petit village pittoresque éparpillé sur les rives du Lago Cobá tout près de la zone archéologique qui porte son nom.Témoin muet de l’élégance intemporelle de la glorieuse époque maya, à jamais disparue mais pas tout à fait oubliée, l’ancienne ville de Cobá se dresse solennellement à 47 km à l’ouest de Tulum au sein d’une végétation luxuriante brûlée par un soleil de plomb. Les archéologues affirment que seulement un faible pourcentage des édifices est visible et que, si le gouvernement décide un jour de débloquer assez de fonds pour restaurer le site au complet, Cobá constituera l’une des plus grandes cités mayas jamais découvertes. On suppose qu’entre 300 et 1100 ap. J.-C. Cobá, alors à son apogée, comptait environ 50 000 personnes et rivalisait de prestige avec la splendide cité de Tikal, au Guatemala. Contrairement à Chichén Itzá, où prime un mélange d’architectures maya et toltèque, l’architecture de Cobá est du style Petén qui caractérise Tikal. Les édifices de Cobá n’ont cependant pas la splendeur de Tikal, de Chichén Itzá ou de Palenque. Les structures mises au jour sont peu nombreuses et très éloignées les unes des autres. Il est vivement suggéré de prévoir un chapeau et d’apporter de l’eau ainsi que de l’insectifuge. On peut louer les services d’un guide à l’entrée du site.Un premier groupe d’édifices, appelé le groupe Cobá, se dresse à près de 100 m de l’entrée sur la droite. S’y trouve la deuxième plus haute pyramide (22 m) du site, désignée sous le nom d’Iglesia. Un petit juego de pelota bien restauré s’étend aussi près de la pyramide.Un peu plus loin se dresse un deuxième ensemble appelé Las Pinturas, ainsi nommé en raison des fresques colorées qui garnissent sa façade.Puis, un peu plus loin, se trouve Xay-be. Son nom maya signifie "à la croisée des chemins" en maya. De forme circulaire, cette pyramide s’élève à environ 12 m de hauteur sur trois niveaux. Il semble que c’était un ancien lieu stratégique où se croisaient quatre chemins mayas, et que la construction érigée en ce lieu était utilisée comme observatoire astronomique et poste de guet.L’attrait principal du site, Nohoch Mul, est situé à environ 1 km de l’entrée du site et détient le titre de la plus haute pyramide du Yucatán. On n’en atteint le sommet, à 42 m, qu’après avoir gravi 120 marches. Une corde en guise de rampe aide les visiteurs qui ont le vertige à redescendre plus aisément. À côté de la pyramide se trouve une stèle haute de 4 m et pesant quatre tonnes où sont gravés des hiéroglyphes qui indiquent la date du 30 novembre de l’an 780 de notre ère.Plusieurs sacheob (chemins blancs) sillonnent la région, ce qui renforce la thèse qui veut que Cobá y occupait une place importante. Pour éviter de vous perdre, revenez sur le chemin balisé si vous empruntez brièvement l’un des nombreux sacheob qui traversent la route. Ceux-ci croisent des édifices en ruine émergeant partiellement çà et là, enveloppés d’une quiétude séculaire au beau milieu de l’exubérance végétale, et dégagent un charme certain. De là, vous n’aurez pas trop de mal à croire que cet héritage d’une ère de prospérité inégalée devait, il y a bien longtemps, être encore plus spectaculaire que ce qui s’étend sous vos yeux aujourd’hui. D'autres articles qui pourraient vous intéresser : PRINCIPALES CIVILISATIONS DE L’ÉPOQUE PRÉCOLOMBIENNE AU MEXIQUE CANCÚN DIALOGUE AVEC JULIE BRODEUR SUR CANCÚN ET LA RIVIERA MAYA LE YUCATÁN