Attraits de Bucarest

Le quartier Lipscani

Nommé d'après la ville allemande de Leipzig, d'où venaient de nombreux marchands, le vieux centre de Bucarest conserve quelques ruelles pavées et de jolis bâtiments anciens.

Curtea Veche

Str. Franceza 27-31
Ultime témoignage du Bucarest médiéval, la " cour princière " remonte aux origines de la ville et abrita la résidence de Vlad Tepes, dit " l'Empaleur " - modèle de Dracula. Les princes de Valachie étaient sacrés dans l'église voisine, érigée en 1558.

Hanul lui Manuc

Str. Franceza 62-64
Cet extraordinaire caravansérail, toujours en activité, évoque les liens anciens de la Roumanie avec l'Orient. Il fut construit en 1808 par un marchand arménien.

Eglise Stavropoleos

Str. Postei 6, www.stavropoleos.ro
Remontant au début du XVIII^e siècle, cette petite église grecque affiche un style " brancovan ", issu des influences byzantines et Renaissance italienne. L'intérieur est entièrement peint de fresques. La cour, avec sa série d'arcades byzantines, est une pure merveille.

Eglise Saint-Nicolas

Str. Doamnei
Un peu plus loin, l'église orthodoxe se reconnaît aisément à ses bulbes typiquement russes. Elle fut bâtie au début du XX^e siècle.

Musée de la ville de Bucarest (Muzeul Municipiului Bucuresti)

Bd. Bratianu 2, tél. 315 68 58, www.muzeulbucurestiului.ro
À deux pas de la grande Piata Universitatii, le musée occupe un joli petit palais néogothique qui abrita un temps l'hôtel de ville. Il se consacre à l'histoire de la capitale roumaine.

Piata Unirii

L'immense esplanade témoigne de la volonté de Ceausescu de réaménager entièrement le vieux centre de Bucarest. Elle est bordée par l'ancienne avenue de la Victoire du Socialisme, large de 100 m et que les habitants surnomment le " boulevard du kitch "!

Palais du Parlement (Palatul Parlamentului)

Str. Izvor 2-4, tél. 316 03 00, www.cdep.ro
L'ancien Palais du Peuple, érigé sous Ceausescu, dresse sa monumentale façade à l'extrémité ouest de l'artère. Pour aménager ses 1000 pièces au luxe débridé, il fallut raser un cinquième du vieux Bucarest... Le Parlement y siège désormais.

Monastère Antim (Manastirea Antim)

Str. Antim 29
Rare vestige du quartier avant son réaménagement, le monastère possède une jolie église en briques (XVIII^e siècle) ornée de mosaïques.

Musée National d'Histoire (Muzeul National de istorie a Romaniei)

Calea Victoriei 12, tél. 315 82 07, www.mnir.ro
Installé dans l'ancienne grande poste, le musée s'intéresse aux différentes cultures et civilisations qui ont marqué l'histoire de la Roumanie. On peut y voir de superbes bijoux. À deux pas se trouve le Pasajul Villacros (Calea Victoriei 22), une jolie galerie couverte datant de 1891.

Musée National d'Art (Muzeul National de Arta al Romaniei)

Calea Victoriei 49-53, tél. 314 81 19, www.mnar.arts.ro
L'ancien Palais royal, de facture néoclassique, abrite aujourd'hui les plus belles collections d'art du pays. Les icônes y voisinent les toiles de grands maîtres, les sculpteurs roumains, les tapisseries et une section consacrée à l'art oriental.

Athénée roumain

Str. Franklin 1
Œuvre d'un architecte français (1888), l'Athénée roumain abrite les principales salles de concerts de la capitale. On l'identifie aisément à sa grande coupole.

Arc de Triomphe (Sosea Kisseleff)Autre signe de l'influence française passée, l'Arc de triomphe fut érigé au nord de la ville, après la Première Guerre mondiale, en hommage aux soldats morts au combat.

Palais de Cotroceni

Le président de la République réside dans une aile de cet élégant palais bâti en 1893 pour la future reine de Roumanie. Son musée est réputé pour ses collections d'arts décoratifs.

Palais de Mogosoaia (Palatul Mongosoaia)

Situé à 14 km au nord de la ville, l'ancienne résidence d'été du prince de Valachie a donné son nom à un style architectural typiquement roumain, qui fleurit au XVIII^e siècle: le " brancovan ", issu du mariage de la Renaissance italienne et des traditions byzantines.

Monastère Snagov (Manastirea Snagov)

Ancré dans une île du grand lac Snagov, où les citadins viennent prendre le soleil à la belle saison, le monastère, fondé en 1408, abriterait la dépouille du prince Vlad Tepes.