Systèmes organiques vulnérables, signes et prévention Accueil / Contenus / Capsules informations Ulysse / Europe / Sur les chemins de Compostelle / Systèmes organiques vulnérables, signes et prévention Extrait du guide : Sur les chemins de Compostelle Papier (livre entier) 29,95 $ Cette deuxième édition du guide Ulysse Sur les chemins de Compostelle constitue un ouvrage de référence pour planifier un voyage de marche au long cours sur les chemins de Saint-Jacques. Voir la suite Systèmes organiques vulnérables, signes et prévention Système musculosquelettique Système tégumentaire Système énergétique Aspects documentés Le système le plus souvent affecté. Les zones de vulnérabilité sont le genou et le segment jambe-pied (inconfort ou douleur s’étendant de la jambe au pied). Le second système le plus souvent affecté. La zone de vulnérabilité se situe dans le pied. L’intensité de la marche au long cours est estimée à 56% de la capacité aérobique chez les personnes de 18 à 56 ans. Cela représente un effort léger à moyen chez ce groupe d’âge, lequel peut s’accroître chez les personnes plus âgées ou ayant des limitations fonctionnelles. Signes et symptômes Atteinte localisée à une ou à plusieurs régions corporelles. Manifestation sous forme de raideur, tension, douleur, inflammation (p. ex. : tendinite, périostite, fasciite plantaire). Urticaire Ampoules au pied Perte d’ongles de pied Irritation cutanée Infection à la peau des pieds Baisse d’énergie Fatigue excessive Étourdissement Moyens de prévention Soigner toute blessure de nature musculosquelettique récente avant l’amorce du projet de marche (reporter son projet dans le temps si un état stable ou asymptomatique n’est pas atteint). Minimiser le surplus de poids corporel avant d’entreprendre la marche soutenue pour atteindre un indice de masse corporelle adéquat . Porter un sac à dos léger. Faire usage du transport de bagages dans le cas d’une condition de santé proscrivant le port d’un sac à dos. Gérer précautionneusement la distance et l’intensité de la marche sur une base journalière. Utiliser adéquatement les bâtons de marche. Favoriser la qualité du pas (surtout en cas de fatigue) et les bonnes techniques de marche en pente. Se chausser convenablement. Porter des chaussettes minimisant l’irritation et le frottement. Garder les pieds au sec (alterner couramment les chaussettes). Minimiser la sudation en évitant de marcher trop vite. Utiliser des crèmes anti-frottement au besoin (p. ex. : de type NOK). Couper régulièrement ses ongles d’orteil. Soigner rapidement sa peau dès les premiers signes d’ampoules ou autres blessures. Assurer tout suivi médical avant d’entreprendre le projet de marche pour faire en sorte de se trouver dans un état stable ou contrôlé sur les plans cardiorespiratoire et métabolique (tension artérielle, diabète, capacité pulmonaire, etc.), peu importe ses antécédents médicaux. Gérer précautionneusement l’intensité de la marche (vitesse de marche de croisière). Gérer précautionneusement les distances quotidiennes parcourues en fonction de ses signes biologiques. S’hydrater continuellement et suffisamment. Se nourrir à satiété et de façon à satisfaire ses besoins nutritifs. Gérer prudemment sa marche dans les pentes. Sources : Tableau et informations tirés des références [5-7].